FMI-BURKINA FASO : Un concours de 302 millions de dollars négocié par le capitaine-président Ibrahim Traoré

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Alors que les autorités de la Transition du Burkina Faso poursuivent leurs combats contre les mouvements terroristes, qui sévissent dans le pays, le Fonds monétaire international (FMI) vient d’autoriser un financement de 302 millions de dollars sur une période de 4 ans. Cette somme, qui vient se rajouter à une première tranche de 80 millions de dollars octroyée en février dernier à des fins humanitaires, a pour but de permettre aux équipes du capitaine-président, Ibrahim Traoré, de faire face à un certain nombre de défis majeurs auxquels la société burkinabé est confrontée, notamment, la résilience aux chocs externes, l’insécurité alimentaire, les déficits budgétaires, et l’accès restreint à l’emprunt. 

Confronté au scepticisme des bailleurs de fonds internationaux du fait de son statut de junte, le gouvernement de Ouagadougou va devoir mettre en place des mécanismes de transparence et de gouvernance sur l’utilisation des sommes lui ayant été allouées. Il est question pour lui de susciter suffisamment de confiance auprès de ses donateurs, ce qui se répercutera sur les marchés financiers, et lui permettra d’emprunter à des taux d’intérêt beaucoup plus avantageux que les taux prohibitifs actuels. 

On peut, déjà, tabler sur le fait que les autorités locales financeront le relogement des personnes déplacées internes, qui ont accepté de retourner dans leurs localités respectives. Estimées à 192 000 au 30 août dernier, ces individus représentent 10% du nombre total de citoyens, qui s’étaient enfuis de chez eux à cause des attaques djihadistes. Leur retour traduit le travail des hommes d’Ibrahim Traoré (sur notre photo en train d’haranguer ses soldats), qui ont su reprendre les zones de conflit et les pacifier au point de garantir la sécurité des autochtones. Mais, ce genre de nouvelles n’est, bien entendu, trouvable sur aucun des médias « mainstream », ces derniers étant, essentiellement, spécialisés dans la collecte et la diffusion d’informations à caractère péjoratif pour les militaires de la junte au pouvoir à Ouagadougou.

Cependant, force est de constater que, petit à petit, le chef d’Etat du Burkina Faso, Ibrahim Traoré, continue de monter en puissance, et prouve qu’il est bel et bien parfaitement capable de sortir son pays de la crise qu’il connaît actuellement, et de le diriger vers des horizons meilleurs. C’est tout le mal qu’Afrique Education peut lui souhaiter.

Paul-Patrick Tédga

MSc in Finance (Johns Hopkins University – Washington DC)

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