Contrairement au souhait de la quasi-totalité de son gouvernement, le président, Macky Sall, a choisi de ne pas se re-présenter à l’élection de février 2024, pour briguer un 3e mandat. C’est une grande victoire pour les démocrates sénégalais et africains, et aussi, pour les amis du Sénégal. Afrique Education souhaiterait, en cet instant de bonheur, être, aussi, sénégalais !
Macky Sall n’y est pas allé par 4 chemins. Ceux qui ont écouté son discours, dès les premières phrases, ont compris où il voulait aller : refuter ce troisième mandat que ses partisans voulaient, à tout prix, lui fourguer, alors que le désordre guette le Sénégal. La guerre civile aussi !
Le président a remercié les maires, les parlementaires, son groupement politique majoritaire, Benno Bok Yakkar, la diaspora, bref, tous ses soutiens de l’avoir porté pour qu’il continue son job à la tête du Sénégal. Mais, après avoir mûrement réfléchi, il a mis l’intérêt du Sénégal au-dessus de toute autre considération et a choisi de ne pas y aller. Tous ses partisans sont abattus, ce 3 juillet, soir, au Sénégal et dans la diaspora. Mais, lui, sort grandi.
Macky Sall vient de réussir là où même son maître en politique, Abdoulaye Wade, avait échoué : Ne pas se re-présenter. Il restera comme une référence en Afrique. A Afrique Education, nous allons l’aduler, nous allons l’adorer. Il va terminer son deuxième et dernier mandat avec tous les honneurs possibles. Il va devenir intouchable en Afrique, celui qu’on voudra avoir à ses côtés pour gagner quelques galons.
Macky Sall sera un homme en or qui transformera en or ce qu’il touchera. Ce qui veut dire que l’homme sur qui il portera son choix en février, aura toutes les chances de devenir président de la République du Sénégal. Macky Sall a définitivement fait du Sénégal une démocratie accomplie. Après sa décision de quitter le pouvoir alors que le Conseil constitutionnel lui reconnaît la possibilité de pouvoir se re-présenter, il a mis la barre politique très haut au point où d’autres dirigeants africains réfléchiront à deux fois avant de parler d’un troisième mandat.
Les Sénégalais sont de grands Africains. Ils ont eu Léopold Senghor qui a enseigné aux Africains qu’on pouvait quitter le pouvoir alors qu’on avait toutes les aptitudes pour l’exercer encore pendant longtemps. Aujourd’hui, ils nous présentent Macky Sall qui montre le chemin à suivre à tous les dirigeants africains qui rêvent de s’éterniser au pouvoir. Le président fait, aussi, montre de hauteur à ceux de ses homologues qui s’accrochent pour « manger » alors que lui s’en va au moment où son pays va devenir un grand producteur de pétrole et de gaz. Quel détachement de la chose publique !
Vive Macky Sall ! S’il n’existait pas, il fallait le créer. A partir de maintenant, il peut, légitimement, penser à revenir au pouvoir dans dix ans ou même avant. Car il aura mis tous les Sénégalais d’accord. A Afrique Education, il deviendra, en tout cas, notre référence. Merci de faire honneur à tout un continent.