L’urgence devient pressante à mieux se préparer aux conséquences d’un éventuel tsunami en Méditerranée. D’où la tenue, à Lisbonne, au Portugal, du 27 juin au 1er juillet, d’une Conférence des Nations-Unies sur les océans. Car prévenir vaut mieux que guérir.
D’après les calculs des scientifiques, il y a 100 % de chances qu’un tsunami ait lieu en Méditerranée au cours des 30 prochaines années. S’il est vrai que les tsunamis se produisent plus rarement en Méditerranée que dans d’autres régions du monde, les autorités sous-estiment néanmoins la gravité de la menace dans cette région et les enquêtes montrent que les populations méditerranéennes ne sont pas suffisamment sensibilisées (sur notre photo le début du tsunami au Japon. Par la suite, il n’y aura plus de maison, plus d’autoroute, plus rien que la mer).
Le niveau de risque est calculé en tenant compte aussi bien de la probabilité d’une vague destructrice que du nombre de personnes que cette dernière pourrait toucher. La côte méditerranéenne est extrêmement développée en termes de population, d’infrastructures et de tourisme, notamment, en comparaison d’autres zones côtières du monde telles que le Pacifique Sud.
Les mesures préventives qu’il convient de prendre, sont, notamment :
1/ Former les populations côtières à se préparer aux tsunamis.
2/ Développer un nouveau type de système d’alerte aux tsunamis, conçu pour répondre y compris aux tsunamis déclenchés par une activité volcanique.
Les tsunamis occuperont une place importante dans les discussions lors de la Conférence des Nations-Unies sur les océans qui se tiendra, à Lisbonne, au Portugal, du 27 juin au 1er juillet.