Malgré un potentiel irrigable estimé à plus de 1,214 million d’hectares, le Kenya n’exploite qu’environ 22% de ses capacités d’irrigation, soit, une superficie de 271 189 hectares.
Confronté, comme plusieurs de ses voisines, au problème d’insécurité alimentaire, aggravé du fait des changements climatiques, le Kenya a décidé d’investir, massivement, dans le développement des systèmes d’irrigation, pour accroître le niveau de production agricole domestique.
A cet effet, le programme intitulé « Stratégie des services d’irrigation nationaux » a vu le jour et a été annoncé par Alice Wahome (notre photo), actuelle secrétaire du cabinet au ministère de l’Eau l’Assainissement et de l’Irrigation, pour un coût total approchant les 3 milliards de dollars américains.
Ce montant intègre le coût du développement des infrastructures d’irrigation, la construction de structures de collecte et stockage d’eau, le développement de capacités sectorielles, la mise en œuvre de programmes spécifiques d’accompagnement, et la gestion des informations en matière d’irrigation.
Son déroulement étant prévu sur 4 ans, cette initiative devrait augmenter les capacités d’irrigation du Kenya d’environ 202 000 hectares d’ici 2026, faisant ainsi passer la superficie nationale irrigable exploitée à 473 189 hectares.
En s’attaquant au problème d’insécurité alimentaire, le gouvernement de William Ruto œuvre parallèlement pour le développement socio-économique de cette nation d’Afrique de l’Est, pour le mieux-être de ses populations.
Paul Patrick Tédga
MSc in Finance (Johns Hopkins University – Washington DC)