Une vingtaine d’officiers issus de différents services de l’administration rwandaise, dont la douane, l’immigration, le Bureau d’enquête du Rwanda, et le Bureau central national Interpol à Kigali, ont pris part à une formation de cinq jours dispensée par Interpol, et portant sur le renforcement de la sécurité des frontières.
S’étant tenue du 12 au 16 décembre derniers, cette initiative, intitulée « opération STOP », devait permettre aux participants d’apprendre à utiliser le réseau de communication I-24/7 ainsi que les bases de données d’Interpol, dans le but de réduire la criminalité transfrontalière.
A cette occasion, les agents, une fois équipés des appareils leur donnant accès, en temps réel, aux informations figurant sur lesdites bases de données, ont été déployés à plusieurs points d’entrée stratégiques du territoire pour acquérir une expérience pratique.
C’est ainsi que plus de 16 500 vérifications ont pu être effectuées, notamment, celles relatives à des véhicules volés, des documents de voyage volés ou perdus, et à des criminels présumés.
Antoine Ngarambe, chef du Bureau central national Interpol à Kigali, s’est réjoui de cette initiative qui entraînera une coopération accrue entre les services étatiques chargés de la sécurité nationale.
Le Rwanda ne s’attend donc plus qu’à annoncer, dans un futur proche, une baisse vertigineuse des statistiques en matière de trafic humain, d’immigration clandestine, et autres types de criminalité transfrontalière.
Paul Patrick Tédga
MSc in Finance (Johns Hopkins University – Washington DC)