Li Qiang, considéré comme l’un des hommes de confiance les plus proches de Xi Jinping, a été désigné, samedi, 11 mars, nouveau premier ministre chinois. Lors d’un vote des députés réunis au Palais du peuple, à Pékin, Li Qiang, seul candidat à ce poste, a obtenu 2.936 votes pour, trois contre et huit abstentions. Cela dit, des questions se posent bien qu’on soit en présence d’un parti unique : Cette candidature unique est-elle le reflet de la peur à l’endroit du Grand Camarade ? Sur une population de plus de 1,4 milliard de personnes, n’existe-t-il pas d’autres dignitaires du parti capables de relever le taux de croissance de l’économie chinoise qui sera de 5% cette année contre un taux annuel à deux chiffres pendant les précédentes décennies ? A-t-on peur de contester les décisions de Xi Jinping ? Li Qiang, 63 ans, ancien responsable du Parti communiste à Shanghai, dont l’image avait quelque peu été ternie au printemps lors du confinement chaotique de sa ville, succède à Li Keqiang, en poste depuis 2013. Le premier ministre chinois est à la tête du Conseil d’Etat. Sa fonction est traditionnellement associée à la gestion quotidienne du pays et à la conduite de la politique macroéconomique. Il est en fait le directeur de l’économie du pays. Autrement dit, le seul maître à bord du navire Chine, n’est ni plus ni moins, Grand Camarade Xi Jinping.
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