Après trois années d’excédents budgétaires et deux années de dépenses folles (Fespam, Jeux africains, élections anticipées, construction tous azimuts d’infrastructures aussi dispendieuses, inutiles que fantaisistes), après avoir, généreusement, supporté les fantaisies budgétaires de Madame Samba Panza en RCA, prêté de l’argent à la Côte d’Ivoire, à la Guinée, au Niger, au Mali, etc., après avoir organisé des conférences de Forbes Afrique, distribué, gracieusement, de l’argent aux politiciens français, etc., après avoir dépensé tant d’argent pour l’entretien et l’équipement des mercenaires et des milices lancés dans une « guerre d’usure » contre un ennemi intérieur qui ne cesse, pourtant, de réclamer, en vain, le dialogue pacificateur…, « le bâtisseur infatigable » estime qu’il a le droit de nous jeter, de nouveau, dans les bras du FMI, sans que nous n’ayons rien à dire…
Sous d’autres cieux, un tel gaspillage l’aurait conduit droit devant la Haute cour de justice.
Chez nous, au Congo-Brazzaville, la formulation même d’une telle hypothèse est passible de peine de prison au motif d’atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat.
Antoine d’Alva
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Sassou Nguesso au FMI
Christine Lagarde.