Depuis 2006, le 10 mai est la « Journée nationale des mémoires de la traite, de l’esclavage et de leur abolition ». Cette journée célébrée sur le plan national, nécessite la présence du président de la République pendant les cérémonies qui se déroulent dans les Jardins du Luxembourg qui abritent le sénat français. Alors qu’il est à Paris, Emmanuel Macron a préféré se faire représenter par sa première ministre, Elisabeth Borne. Un mépris qui ne passe pas auprès de la France (noire) et de tous les mouvements anti-esclavagistes qui luttent pour que l’histoire de l’esclavage soit connue de tous. Depuis six ans qu’il occupe les fonctions de président de la République, Emmanuel Macron a, rarement, assisté aux cérémonies du 10 mai. La première fois avec le président sortant, François Hollande, en 2017, quand il avait présidé, pour la dernière fois, cette cérémonie. Par la suite, Macron a été présent une ou deux fois fois et a fait des promesses jamais tenues. Depuis, il se fait représenter par son premier ministre comme cette année. Son désintérêt semble total puisque même le monument sur l’esclavage qu’il avait promis en 2018 n’est toujours pas érigé. Ce n’est pas l’argent qui manque. C’est la volonté ! Une dizaine d’universités françaises seulement enseigne l’esclavage dans leurs programmes. Et de manière générale, la question de l’esclavage dérange les élites politiques et économiques françaises. Emmanuel Macron fait montre d’une attitude ambiguë (disons le comme ça) qui est négativement commentée par la France (noire), notamment, dans les départements et territoires d’Outre-Mer où son score pendant la présidentielle a été très loin derrière celui de Marine Le Pen. Le comble ! Et pourquoi ? Parce que dans les DOM TOM, il n’y a pas d’eau, pas d’électricité, pas d’éducation, pas de santé, pas d’emplois pour les jeunes et les moins jeunes, pas de perspectives d’avenir alors que c’est la France. Macron a honte d’y mettre les pieds car son bilan y est totalement négatif. Et les Antillais le lui rendent bien en votant massivement Jean Luc Mélenchon au premier tour.
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