L’île d’Antigue-et-Barbude devient le premier pays des Caraïbes à accorder l’autorisation de cultiver de la marijuana.
La communauté rastafari en est très satisfaite. Pendant des décennies, les membres de la communauté Rastafari ont été persécutés et emprisonnés pour leur consommation rituelle de marijuana.
« Nous sommes désormais libres. Ainsi, dans notre église, le gouvernement nous donne les droits, nos droits religieux, même si nous avons dit avant la licence, nous avons les droits religieux depuis des années maintenant que nous pouvons venir et planter n’importe quelle quantité de marijuana sur cette plantation. Aucune police ne peut venir s’emparer d’une plante. Nous nous battons pour ces droits et nous les obtenons. », explique Ras Tashi, prêtre de la Fondation Ras Freeman pour l’unification de Rastafari.
Parmi ces droits, figure l’accès à la marijuana considérée comme une nourriture et un lien avec Dieu. On en grille des plis entiers.
Le droit de cultiver cette herbe à des fin religieuses n’a pas été servi sur un plateau en or. Le changement est intervenu après que le gouvernement a dépénalisé le cannabis en 2018, puis, l’a rendu légal pour un usage médicinal.
« Mais nous avons parcouru un long chemin depuis la discrimination, la fustigation et la violence à l’encontre des Rastafari jusqu’à une situation où ils sont pleinement acceptés. Et je pense que les Antiguais et les Barbudiens d’aujourd’hui sont peut-être ceux qui accueillent le mieux les Rastafaris dans le monde entier. », selon Gaston Browne, premier ministre d’Antigue-et-Barbude.
Cette petite nation d’environ 100 000 habitants est allée plus loin que les efforts régionaux déployés par des pays plus importants et espère donner l’exemple au niveau mondial.