Le président russe participera, pleinement, aux débats par visio-conférence. C’est le chef de la diplomatie, Sergueï Lavrov, qui le remplacera, physiquement. Le calendrier de Poutine est très chargé, avance-t-on au Kremlin. En effet, du 26 au 29 juillet, à Saint-Petersbourg, il recevra une cinquantaine de chefs d’Etat africains pour le 2e Sommet Russie-Afrique. Le premier du genre s’était tenu, en 2019, à Sotchi. Même si les BRICS se réuniront fin août en Afrique du Sud, c’est difficile pour le président russe de poursuivre plusieurs lièvres à la fois d’autant plus qu’il a amorcé une très délicate réorganisation au sein de l’état-major militaire à la suite du coup d’état manqué de son ancien allié, Evgueni Prigojine. La purge des généraux proches de Progojine qui se poursuit, en ce moment, est loin d’être terminé et ce serait une erreur pour Poutine de leur prêter le flanc en s’éloignant de Moscou. Cela dit, le président sud-africain est un président très faible. Tellement peureux et pas du tout à la hauteur de ses responsabilités au point où ses propres compatriotes ont fini par le surnommer « Oncle Cyril ». Sous-entendu un bonhomme qui n’aime pas les soucis ni les problèmes et qui préfère terminer calmement son mandat à la tête du pays et continuer à faire fructifier ses affaires. Car il est un milliardaire prospère qui fit fortune à la fin de l’apartheid dans le cadre de la gestion des rôles et des tâches entre l’ex-pouvoir raciste et l’ANC de Nelson Mandela. Et ce n’est pas la première fois que l’Afrique du Sud est confrontée à ce genre de problème avec la CPI. En 2015, dans le cadre d’un sommet continental, le président du Soudan, Omar el Béchir (inculpé par la CPI) s’était rendu en Afrique du Sud où la justice chercha à le faire arrêter. Pour éviter cette fâcheuse situation, le président, Jacob Zuma, l’exfiltra via un aérodrome militaire, ce qui a valu au pouvoir sud-africain de comparaître à la CPI en 2017 pour expliquer pourquoi le pays avait manqué à cette obligation internationale en laissant échapper Omar el Béchir. Le débat est très fort en Afrique du Sud entre les pro et les anti CPI. Le parti DA (opposition blanche) s’oppose à l’ANC (opposition noire) sur cette question. Le président étant toujours issu de l’ANC depuis la fin de l’apartheid, Pretoria avait cherché à se retirer de la CPI et avait même fait campagne pour que d’autres pays africains en fassent de même. Mais, la très indépendante justice sud-africaine a jugé cette requête anti-constitutionnelle. Depuis, on en est là. Et « Oncle Cyril » n’a pas le bagout de Jacob Zuma pour gérer une visite controversée de Poutine en Afrique du Sud, bagout qui lui permit d’affronter en 2015 la CPI en invitant Omar Béchir à participer au Sommet alors qu’il savait à quoi s’en tenir.
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