L’Algérie joint la parole à l’acte. Ayant déconseillé de régler le problème du Niger par une intervention militaire, elle annonce l’interdiction de son espace aérien aux avions militaires d’où qu’ils viennent et met en garde tous ceux qui tenteront de survoler son espace sans son accord pour une éventuelle attaque du Niger. Lors de sa visite de travail à N’Djamena, au cours de la quelle il a remis un message personnel du chef de la junte, le général, Abdramane Tchiani, à son frère d’arme, le président de transition du Tchad, le général, Mahamat Déby Itno, le premier ministre du Niger, Ali Zeine, parmi les requêtes, a demandé que les autorités du Tchad veillent, rigoureusement, pour que leur espace aérien ne serve pas à attaquer le Niger. Le Tchad, comme l’Algérie, et la majorité des pays de la CEDEAO, fait partie des pays qui demandent le règlement de la crise du Niger par les moyens politiques et diplomatiques. Au Niger, on considère que le pays vit, déjà, sous un régime de transition politique. Le précédent libyen est dans tous les esprits, pays détruit – gratuitement – par la France de Nicolas Sarkozy et l’OTAN d’Obama-Clinton, ce qui explique que les Africains soient, aujourd’hui, vent debout pour faire échouer une éventuelle intervention militaire qui reposerait sur les frêles épaules des présidents ivoirien, Alassane Ouattara, sénégalais, Macky Sall, et béninois, Patrice Talon (dont on se demande franchement ce qu’il vient faire dans cette histoire). Pour donner une idée du délabrement total dans lequel la France et l’OTAN ont plongé la Libye, pays dont la prospérité sous Kadhafi était enviée par tous, rien que ces dernières 24 heures, la capitale Tripoli a enregistré plus d’une cinquantaine de morts entre les miliciens qui se tirent dessus. Alors que sous Kadhafi, c’était la prospérité généralisée. Chaque Africain voulait devenir Libyen. Pour faire face aux Ouattara, Sall et Talon, un recrutement massif de volontaires va être lancé, cette fin de semaine, à Niamey et dans les villes de l’intérieur du pays pour recruter des combattants dont le but sera d’épauler les forces armées et de sécurité du Niger, du Mali et du Burkina Faso, devant faire face à une éventuelle agression de la CEDEAO. Ce qu’on peut dire c’est qu’il n’y aura pas une deuxième Libye au Niger. Ce projet porté par Ouattara, Sall et Talon, est voué à l’échec, l’Afrique (toute l’Afrique) est en éveil pour le contrer.
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