Bola Tinubu avait-il oublié que l’armée du Nigeria était en majorité composée de Haoussa ? Les mêmes qui se retrouvent de l’autre côté de la frontière au Niger. Les uns refusent de combattre les autres car tous sont des frères. Outre l’opposition du sénat, des gouverneurs du Nord, des partis politiques, et de la société civile, la casquette de chef de guerre que voulait porter Bola Tinubu semble très grande pour sa petite tête. Du coup, il a laissé le champ de ruines à Alassane Ouattara, le putschiste reconverti en donneur de leçons anti-putsch. Mais lui aussi a des problèmes avec son armée, bien qu’il ait mis son frère, Téné Birahima Ouattara dit Photocopie, comme ministre de la Défense avec comme mission principale, de prévenir les coups d’état. Il devra convaincre les ressortissants du Niger, du Mali et du Burkina Faso de l’armée ivoirienne, qui ne veulent pas aller combattre leurs frères du Niger dans le cadre d’une intervention militaire. A Accra, les chefs d’état major ne parlent pas le même langage. Loin de là. Seuls les soldats du Sénégal, du Bénin et de la Côte d’Ivoire avec des réserves déjà énoncées, sont prêts à des degrés divers à aller à l’abattoir au Niger où personne ne leur fera des cadeaux. On espère cependant que l’idée de l’intervention militaire va progressivement être abandonnée. Après avoir tenu un langage guerrier depuis deux semaines, le commissaire politique Abdel-Fatau Musah doit résolument changer de discours car du monde manque à l’appel. Sur 15 pays, seulement 9 se sont retrouvés à Accra, le Cap Vert et la Guinée Bissau s’étant ajoutés aux 4 pays ayant été exclus pour cause de coup d’état. Autant dire que l’intervention militaire (soutenue par la France pour des raisons d’opportunisme impérialiste) ne fait pas recette. Le fait que Ouattara ait quitté précipitamment le terrain militaire où doivent se dérouler les combats pour venir se reposer en France, est un signe qui montre que le vent de la transition tourne à Niamey. Et que le prochain Sommet de la CEDEAO donnerait les grandes lignes de la transition au Niger. Un Sommet qui ne se tiendra pas de si tôt. Question pour la CEDEAO de sauver la face. Il faudrait pourtant avoir le courage de l’admettre et négocier le laps de temps que devrait faire la junte au pouvoir avant d’organiser les élections. C’est logiquement après cette mise au point consensuelle que Mohamed Bazoum serait libéré pour qu’il aille dans le pays de son choix. Probablement en France.
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