La surprise a été totale de voir le président du Bénin, Patrice Talon, s’ajouter à la short list des amis d’Emmanuel Macron partisans de l’intervention militaire pour déloger la junte au pouvoir à Niamey et réinstaller Mohamed Bazoum. Les deux autres va-t-en guerre de la CEDEAO se nomment l’Ivoirien Alassane Ouattara et le Sénégalais Macky Sall. Dans ce trio, Patrice Talon se trouve être le maillon faible de la chaîne. Le Bénin partage plusieurs centaines de kilomètres avec le Niger, ce qui constitue un grave danger pour les populations frontalières des deux pays si l’intervention avait lieu. A noter que le Sénégal et la Côte d’Ivoire (tout comme la France qui soutient l’opération pour ses propres intérêts), ont leurs frontières bien loin du Niger. Ils ne feront qu’expédier leurs troupes par avion. Ce n’est pas le cas du Bénin qui sera en première ligne avec sa faible armée qui n’a aucune expérience d’une guerre à son actif. Depuis quelques jours, la France a commencé à entreposer armes et munitions au Bénin comme pour accélérer le principe d’une intervention militaire. Le forcing de Paris est bien réel après avoir vu que la CEDEAO au final ne ferait rien. Le président du Nigeria et président en exercice de la CEDEAO, Bola Tinubu, envisage de plus en plus une transition de 9 mois au Niger tandis que les militaires solidement installés à Niamey envisagent eux 3 ans à la tête du pays, un temps qui leur permettrait de presque tout nettoyer. Patrice Talon pensait qu’il pourrait tout faire admettre aux Béninois sans frais : Le changement de constitution, l’affairisme, l’achat des consciences politiques, etc. Il est étonné du tour que prennent les événements à Cotonou avec des manifestations monstres avec du « Talon Démission » ; « Talon Démission » par les anti-intervention militaire au Niger. En réalité, les Béninois ne supportent pas le stationnement des armements et bientôt des militaires français sur le sol béninois. Ils l’ont fait savoir à Talon qui, désormais, va se retrouver sur une corde raide avec sa participation à la très (incertaine) intervention militaire au Niger. Que le camp des interventionnistes sache tout de même que la destruction de la Libye avait réussi parce que l’opinion publique africaine était amorphe et inconsciente des dangers qui planaient sur la Libye. La leçon a été apprise et désormais, que la France, la Côte d’Ivoire, le Sénégal et le Bénin, sachent qu’aucune intervention militaire ne se fera au Niger. Sinon, les armées agresseuses rencontreront le peuple africain à côté des Nigériens. Car personne en Afrique (en dehors de Ouattara, Sall et Talon) ne veut que le Niger devienne une deuxième Libye. Ca jamais !
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