Le pape François, en réalité, n’a pas eu le choix. C’était à prendre ou à laisser en ce sens que le président du SCEAM, Cardinal, Fridolin Ambongo, a effectué, spécialement, un voyage à Rome, en janvier, pour dire au pape que son histoire de bénédiction des couples homosexuels, ne passe pas en Afrique. Sinon, il y avait un risque important de schisme dans l’église. François accepterait-il d’être ce pape qui a créé le schisme en Afrique alors que c’est le continent qui est appelé à redonner vie à l’église catholique (moribonde en Europe) pendant ce 21e siècle ? François a très vite réfléchi et a, sans discuter, accepter de faire machine arrière. Sans se soucier des qu’en dira-t-on. Il aura sauvé l’essentiel : l’unité de l’église catholique.
Le numéro 529 de février d’Afrique Education raconte comment Fridolin Ambongo, le cardinal rdcongolais, évêque de Kinshasa et président du SCEAM (conférence des évêques d’Afrique dont le siège est à Accra au Ghana), a procédé pour faire plier le pape (qui reste, disons-le, un pape étonnant par rapport aux missions de l’église).
Le numéro 529 est en vente sur la boutique d’Afrique Education en attendant qu’il soit la semaine prochaine chez les marchands de journaux.