On peut dire qu’en Centrafrique, il y a eu accalmie et non fin de la rébellion, comme semblait le croire le chef d’état-major des armées, le général, Zéphirin Mamadou. Comme s’il avait été piqué par la mouche tsé tsé (du reste rare dans le pays), il a ordonné aux différentes rébellions de déposer les armes et de se rendre. Comme ça, sans autre forme de procès. Un ultimatum qui a été considéré comme une véritable provocation. Même si un général rebelle avait été dernièrement tué dans les combats livrés aux FACA, le général Mohamed Ali alias B-13 du Parti pour le Rassemblement centrafricain, cela ne veut pas dire que la rébellion dans sa diversité veut abdiquer. Loin de là. Elle est même encore forte et tient encore de gros pans régionaux dans son escarcelle. Pour preuve, il y a juste un an, les rebelles avaient capturé 21 FACA qu’ils ont conduits dans leurs repères. L’armée soutenue pourtant par Wagner, n’avait pu rien faire. C’est la Croix rouge qui, au bout de trois semaines de négociations, avait pu récupérer les 21 soldats sains et saufs pour les remettre aux gens du général Mamadou. Capturés dans la Vakaga, ils avaient été bien traités, nourris et soignés au point où certains avaient pris du poids lors de leur libération. C’était pour permettre au général Mamadou de tenir sa langue car la guerre est encore très loin d’avoir été gagnée par les FACA et Wagner. Et les politiques à Bangui le savent. Mais, après avoir assassiné le général Mohamed Ali, la rébellion toutes tendances confondues annonce la relance des hostilités. Ca va être à la guerre comme à la guerre, disent les rebelles. Désormais, chaque soldat FACA capturé sera immédiatement sacrifié.
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