D’où une importante pétition adressée au président mauritanien, le général, Mohamed Cheikh El-Ghazouani, au premier ministre, au ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, au ministre de l’Intérieur, à la Commission électorale nationale indépendante, aux partis politiques de la majorité présidentielle et de l’opposition, à toutes les institutions démocratiques de Mauritanie, à toutes les chancelleries étrangères accréditées en Mauritanie, et à tous les bailleurs de fonds de la Mauritanie et tous les organismes chargés de la bonne tenue électorale. Cette pétition montre que le Noir n’est pas l’égal du Maure, une situation qui n’a pas changé avec l’arrivée au pouvoir de l’actuel président en exercice de l’Union africaine, le général-président, Mohamed Cheikh El-Ghazouani. La preuve ? Les Noirs qui font plus de 90% de la diaspora, risquent d’être écartés du vote parce que le pouvoir sait qu’ils vont voter pour les candidats négro-mauritaniens.
La diaspora mauritanienne avait été surprise par un simple arrêté conjoint numéro 000140 du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération et du ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation en date du 26 janvier 2023, portant établissement de la liste des pays, qui étaient concernés par le vote des Mauritaniens établis à l’étranger lors des élections législatives précédentes en violation flagrante de la LOI ORGANIQUE N° 2009 – 022 DU 02 AVRIL 2009 FIXANT LES DISPOSITIONS SPECIALES RELATIVES AU VOTE DES MAURITANIENS ETABLIS A L’ETRANGER.
A son article 3, il est écrit : « Des opérations électorales sont organisées dans les pays où sont établis des Mauritaniens lorsque le nombre des inscrits sur la liste électorale de la représentation diplomatique ou consulaire atteint cent (100) à la date de la clôture des listes électorales ».
La diaspora mauritanienne exige le respect de la loi électorale, qui donne droit aux Mauritaniens établis à l’étranger de pouvoir s’inscrire dans la liste électorale à partir des représentations diplomatiques ou consulaires installés à l’étranger lors de l’organisation de la prochaine élection présidentielle de juin 2024.
La diaspora ne peut admettre que deux ministres décident en aparté de violer la loi en toute illégalité. L’argument qu’il n’y aurait pas assez de moyens ne peut être crédible vu les milliards que les partisans du pouvoir dilapident pendant la campagne électorale.
La diaspora ne peut accepter que dans tout le continent européen, les Mauritaniens ne pourront s’inscrire dans la liste électorale et ne votent qu’à Paris, ce sont les mêmes scènes, qui se répètent dans les autres continents africain, américain, asiatique et australien.
La diaspora dit STOP à cette injustice et interpelle le général-président, Mohamed Cheikh El-Ghazouani, de corriger cette injustice afin qu’elle puisse voter en juin 2024.