L’Amérique allait connaître l’irréparable si Donald Trump avait été assassiné, lors de son meeting, samedi, 13 juillet, en Pennsylvanie. Touché à l’oreille, il a été évacué après des coups de feu qui ont, plutôt, tué deux militants du parti républicain venu écouter leur idole.

Les premières réactions n’ont pas tardé à émerger, après l’impressionnante attaque ayant visé Donald Trump lors d’un meeting en Pennsylvanie. Si la nature des faits reste à déterminer, les images de l’ex-président américain, candidat face à Joe Biden en novembre, l’oreille ensanglantée, sur scène, ont choqué la classe politique américaine.

Mis au courant des évènements alors qu’il était en visite dans une église du Delaware, le président, Joe Biden, s’est dit «soulagé» d’apprendre que Trump est «sain et sauf et va bien». «Chacun doit condamner» ces tirs, a-t-il ensuite affirmé dans une allocution. Le démocrate a, également, déclaré espérer pouvoir parler «ce soir» à son rival républicain.

J.D. Vance, un sénateur républicain pressenti pour devenir le colistier de Donald Trump, a incriminé la «rhétorique» du président. «Il ne s’agit pas aujourd’hui d’un simple événement isolé. Le postulat central de la campagne de Biden est de dire que le président Trump est un fasciste autoritaire qu’il faut arrêter à tout prix. Cette rhétorique a directement conduit à la tentative d’assassinat du président Trump», a accusé le sénateur de l’Ohio.

Il n’y a «pas de place pour la violence politique dans notre démocratie», a déclaré l’ex-président, Barack Obama. «Bien que nous ne sachions pas encore exactement ce qui s’est passé, nous devrions tous être soulagés que l’ancien président Trump n’ait pas été grièvement blessé, et mettre à profit ce moment pour renouveler notre engagement (à faire preuve) de civilité et de respect en politique», a-t-il écrit sur X.

L’ancien président, George W. Bush, s’est dit «soulagé que le président Trump soit sain et sauf après l’attaque lâche contre sa vie».

Chuck Schumer, le chef des démocrates au Sénat américain, s’est dit «horrifié» par ces événements. «La violence n’a pas de place dans la politique américaine», a abondé son opposant républicain, Mitch McConnell.

Le président républicain de la Chambre des représentants, Mike Johnson, a annoncé «prier» pour Donald Trump, de même que le leader des démocrates à la chambre basse, Hakeem Jeffries.