Nadège Abomangoli a honoré le Congo Brazzaville. Le Pays de ses ancêtres. Terre des légendes et des lumières. Honneur à elle-même. On est loin, ici, de la polémique créée, avant le premier tour, par le parti de l’extrême-droite, le Rassemblement national (ex-Front national), qui militait en faveur de la marginalisation, voire, de l’exclusion des binationaux du champ républicain, car, en fin de compte, par une manœuvre de politique politicienne dont lui seul a le secret, il a participé au vote pour faire élire Nadège Abomangoli vice-présidente de l’Assemblée nationale. A quel jeu joue-t-il ?
Elle, c’est la Franco-Congolaise, Nadège Abomangoli, qui vient d’être choisie, le 19 juillet 2024, vice-présidente de l’Assemblée nationale française, au même titre que Clemence Guetté, une autre députée de la LFI (La France insoumise).
Fille du Congolais, Paul Abomangoli, membre du Secrétariat national de l’UPADS (Union panafricaine pour la démocratie sociale), Nadège Abomangoli a été élue, aux dernières élections législatives françaises, députée sur la liste du Nouveau Front Populaire (NFP).
Grande Dame, femme politique de conviction, très rationnelle, à l’esprit pragmatique, Nadège Abomangoli est très attachée aux valeurs de la République. Une humaniste au coeur qui balance fort pour les idées de gauche. D’où sa remarquable humilité, sa fraternelle ouverture et son penchant pour les électeurs de sa circonscription électorale (Bondy, Aulnay, les Pavillons).
Que Nadège Abomangoli, modèle de ces lumières que renferme le Congo-Brazzaville, trouve ici l’expression de mes sincères félicitations. Bons vents illimités à Elle, dans sa vie personnelle et au cours de son mandat parlementaire.
Joseph Ouabari Mariotti
est un éminent membre de l’UPADS et
ancien Garde des Sceaux du professeur Pascal Lissouba, fondateur de l’UPADS et
ancien président démocratiquement élu du Congo, chassé du
pouvoir par un coup d’état militaire de Sassou-Nguesso en octobre 1997.