Suite aux scènes de violences survenues lors des émeutes anti-immigrés, des milliers de personnes se sont rassemblées au Royaume-Uni pour dire non au racisme et à l’islamophobie. De l’avis des observateurs y compris les Conservateurs, les Anglais ne sont pas massivement descendus dans les rues pour ne pas accréditer les thèses racistes et xénophobes prônées par les centaines de personnes que les télévisions montraient défiler dans les grandes villes, et non les milliers et encore moins les dizaines de milliers de personnes.

Alors que la police s’était préparée à de nouvelles violences  après une semaine d’émeutes au Royaume-Uni, des manifestations pacifiques contre le racisme ont eu lieu dans plusieurs villes britanniques.

Les manifestants se sont rassemblées devant des agences et des cabinets d’avocats spécialisés dans l’immigration, qui avaient été répertoriés par des groupes Internet comme des cibles potentielles de l’extrême-droite. Par crainte de nouvelles violences, le gouvernement a déployé 6 000 policiers spécialisés contre les « débordements ».

Des extrémistes de droite s’étaient opposés aux forces de l’ordre, alimentés par des fausses informations sur l’agression au couteau, qui a tué trois jeunes filles à Southport.

Sur les réseaux sociaux, le suspect avait été présenté comme demandeur d’asile et musulman. Ces faits ont depuis été démentis par les autorités.

Le suspect est, au contraire, un ressortissant rwandais qui résidait en Grande-Bretagne. On ne connait pas encore ce qui a motivé son acte. On sait que l’accord signé par l’ancien gouvernement conservateur avec le président rwandais, Paul Kagame, consistant à envoyer une première vague de plus de 5.000 réfugiés au Rwanda, courant 2024, était controversé. Dès son arrivée au pouvoir, le premier ministre travailliste l’a supprimé, au grand soulagement de la grande majorité des Britanniques.