L’ancien premier ministre camerounais a pris la présidence de l’Assemblée générale des Nations-Unies (ONU) mardi, 10 septembre, lançant un appel aux nations divisées du monde pour qu’elles se rassemblent et agissent afin de relever les défis mondiaux, qu’il s’agisse du changement climatique, de la pauvreté, des conflits ou de la violence armée. Simples voeux pieux de l’ambitieux nouveau président de l’AG ? En effet, Philemon Yang a déclaré aux 193 membres de l’organe mondial qu’il existait des doutes quant à la capacité des nations à unir leurs forces pour s’attaquer à ces problèmes et à d’autres questions urgentes. Mais il a ajouté : « Nous devons démontrer que la coopération internationale reste l’outil le plus efficace à notre disposition pour résoudre les problèmes profonds et sans frontières auxquels nous sommes confrontés ».
« C’est pourquoi je demanderai instamment à l’Assemblée d’intensifier sa détermination à donner la priorité à la résolution des conflits, y compris les conflits insolubles dans la bande de Gaza, en Haïri et en Ukraine, ainsi qu’à trouver des solutions durables à la situation dans la région des Grands Lacs et ailleurs en Afrique », a déclaré Philémon Yang. Désormais, on attend le maçon au pied du mur.