COTE D’IVOIRE : Meilleure élève selon l’OCDE dans la lutte contre les discriminations à l’égard des femmes et des filles

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La Côte d’Ivoire a accompli des progrès majeurs en matière de promotion de l’égalité entre les hommes et les femmes et d’autonomisation des femmes. Le pays obtient le score de 17,3 sur 100 au niveau mondial (0 étant le meilleur score pour l’égalité femmes-hommes et 100 le plus mauvais) dans le dernier rapport SIGI (Social Institutions and Gender Index) élaboré par l’OCDE.

A titre de comparaison, le score SIGI s’établit à 29 au niveau mondial, tandis que la moyenne de l’OCDE atteint le score de 15 et celle de l’Afrique un score légèrement en dessous de 40, rendant les résultats de la Côte d’Ivoire tout à fait significatifs. Cet indice met en lumière les discriminations envers les femmes et les filles dans divers domaines, tels que la discrimination familiale, l’intégrité physique, l’accès aux ressources ou encore les libertés civiles.Ce rapport fournit aux décideurs politiques des outils pour concevoir des réformes qui favorisent l’égalité entre les sexes et améliorent le bien-être des femmes. A cette fin, la Côte d’Ivoire a reçu du 11 au 14 septembre, à Abidjan, une délégation de l’OCDE afin de présenter les résultats du rapport et de procéder au lancement officiel d’un projet d’étude sur la « masculinité positive ».

Bref, la Côte d’Ivoire est deenue la cheffe de file du continent africain dans la lutte contre les discriminations envers les filles et les femmes.

Selon les résultats du SIGI 2023, la Côte d’Ivoire obtient le meilleur score de 17,3 devant le Canada (score de 17,5), le Rwanda (score de 19), le Mozambique (score de 19), les Etats-Unis (score de 19,1), le Brésil (score de 21,6) et Israël (score de 31,6).

Une cérémonie de présentation officielle du rapport, présidée par Robert Beugré Mambé, premier ministre, chef du gouvernement, ministre des Sports et du Cadre de Vie, s’est tenu, vendredi 13 septembre, à Abidjan. Cet événement visait à présenter aux décideurs publics et privés, les partenaires au développement ainsi qu’aux rrganisations de la société civile les résultats du rapport et à susciter un engagement collectif pour mettre en application ses recommandations pour permettre à la Côte d’Ivoire de maintenir son rôle de leader africain dans l’autonomisation et la valorisation des compétences féminines, ainsi que, la participation des femmes au développement durable et équitable du pays.

A cette occasion, une délégation composée de trois personnes issues des rangs de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), à l’initiative dudit rapport, et conduite par sa directrice générale, Ragnheidur Arnadottir, s’est rendue en Côte d’Ivoire.

La directrice générale de l’OCDE avec le premier ministre de Côte d’Ivoire à Abidjan.

Ladite délégation s’est entretenue, outre Robert Beugré Mambé, avec Nassénéba Touré, ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, Kaba Nialé, ministre du Plan et du Développement, et Euphrasie Kouassi Yao, conseillère spéciale du premier ministre en charge des questions de Genre et titulaire de la Chaire UNESCO « Eau, Femmes et Pouvoir de Décisions ». Cette dernère en contente de cette collaboration naissante : « C’est une grande fierté pour la Côte d’Ivoire que d’être classée par l’OCDE comme le pays africain le plus engagé pour faire reculer les discriminations faites aux femmes et aux filles.  Ce classement démontre les efforts mutualisés du président de la République, du gouvernement, de tous nos partenaires au développement, mais aussi, de la société civile. C’est le résultat d’une volonté politique forte, matérialisée par l’inscription de l’égalité des chances entre les hommes et femmes dans la Constitution et la mise en place de nombreux programmes efficaces. Cette étude a, aussi, mis en relief les discriminations qui persistent et pour lesquelles nous devons continuer à œuvrer ».

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