DESTITUTION D’EMMANUEL MACRON : Examen du texte le 2 octobre par la commission des Lois de l’Assemblée nationale

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Le député écologiste, Jérémie Lordanoff, rapporteur du texte, dit vouloir mener «une série d’auditions afin d’éclairer la portée précise de l’article 68 de la Constitution».

La proposition de résolution visant à engager une procédure de destitution du président de la République sera examinée le 2 octobre en commission des Lois, a annoncé, mercredi, 25 septembre, dans un communiqué, le rapporteur du texte, le député écologiste, Jérémie Lordanoff.

Le texte, signé par 81 députés dont 72 de La France insoumise (LFI), a peu de chances d’être adopté in fine, les deux tiers des parlementaires, sénateurs compris, étant requis. Mais dire que le texte ne sera jamais adopté, serait inexact car l’idée de destitution s’installe, progressivement, dans les esprits des Français, à mesure qu’on constate les difficultés d’un gouvernement qui peut être censuré à tout moment.

Selon les sondages, plus de la moitié des Français approuvent cette destitution tandis que les deux tiers de Français ne soutiennent pas l’action du président de la République. Ces sondages tous négatifs à l’endroit d’Emmanuel Macron, donnent des raisons d’espérer aux 81 députés qui veulent chasser Emmanuel Macron du Palais de l’Elysée.

Macron entre ses deux futurs censeurs.

Première épreuve de passage du gouvernement : le discours de politique générale que lira Michel Barnier, début octobre, et qui fera l’objet d’une censure du Nouveau Front populaire. S’il ne sera pas renversé, ce jour, le Rassemblement national, le parti de Marine Le Pen, ayant déclaré que son parti n’en ferait rien, le premier ministre, Michel Barnier, restera tout de même sous la perpétuelle menace d’une dissolution des blocs du Nouveau Front populaire, et du Rassemblement national.

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