Volodymyr Zelensky recrute des miliciens africains pour aider les soldats ukrainiens à tenir tête à l’armada russe. Ses représentations diplomatiques en Afrique de l’Ouest le font très bien. Son ennemi intime, Vladimir Poutine, n’est pas en reste. Le Centrafrique où l’armée et les miliciens russes, sont bien implantées, constitue, aussi, un autre grand terrain de recrutement de miliciens centrafricains pour l’armée de la Russie. Comme pour l’Ukraine, le recrutement en faveur de l’armée russe se fait ni vu ni connu, les deux chefs d’Etat, Vladimir Poutine, et centrafricain, Faustin-Archange Touadéra, marchant main dans la main depuis 2020. Sauf que l’opposition nationale ne l’entend pas de cette oreille. Elle a tenu à manifester son mécontentement total à ce projet en dénonçant un tel accord. D’où des accusations publiques du Bloc républication pour la défense de la constitution (BRDC), regroupement regroupant les partis de l’opposition, qui s’agace que les jeunes centrafricains soient utilisés comme chair à canon de Poutine dans sa sale guerre contre l’Ukraine, avec la sournoise complicité de Touadéra.

Au cours d’une conférence de presse animée, vendredi, 11 octobre, à Bangui, en Centrafrique, le BRDC a dénoncé le recrutement et le transfert des jeunes par la milice paramilitaire russe, Wagner, pour combattre aux côtés des forces russes en Ukraine.

« Ces compatriotes ainsi largués sont utilisés comme des éclaireurs, sans protection, dans le conflit russo-ukrainien et n’ont aucun espoir de rentrer un jour au pays retrouver leurs familles. Le BRDC s’indigne et exige des explications du pouvoir, tout en appelant les organisations de défense des droits humains à mutualiser leurs efforts afin de dénoncer et documenter ces dérives », a déclaré Martin Ziguelé, ancien premier ministre centrafricain et porte-parole du BRDC.

comme à leur habitude, ils sont trop mous et totalement inactifs. Le BRDC ne sait pas se faire respecter. Il est un peu bavard. C’est tout.

De son côté, le gouvernement centrafricain a qualifié ces informations de fausses sans vraiment convaincre. La Russie assurant la stabilité du régime de Faustin-Archange Touadéra, un tel accord est tout à fait possible à condition que la Russie en fasse la demande à son partenaire centrafricain. Après le démenti officiel du gouvernement, il revient, maintenant, au BRDC d’apporter des preuves de sa dénonciation, de façon concrète, même si au niveau de la population, on sait que cette accusation n’est pas infondée.