PRESIDENTIELLE AMERICAINE : Pourquoi les Américains envoient à nouveau Trump à la Maison Blanche !

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« Là où il n’y a pas d’espoir, nous devons l’inventer ». Cette citation d’Albert Camus né un 7 novembre m’est revenue ce matin, un jour, après l’écrasante victoire de Donald Trump. Les partisans de ce dernier auraient pu perdre tout espoir de le voir occuper de nouveau le devant de la scène car à Trump rien n’aura été épargné par les petits journalistes et médiocres politiciens français : la haine, le mépris, les jugements dépréciatifs et sans appel. Jamais un homme ne fut autant traîné dans la boue que lui.

Les médias européens corrompus et à la solde des immoraux oligarques le considéraient comme un individu dangereux, étaient persuadés qu’il serait battu à plate couture par les démocrates devant qui ils ont l’habitude de ramper et avec l’accord desquels Mu’ammar al Kadhafi fut assassiné et Laurent Gbagbo, bombardé, puis, déporté à La Haye pour permettre à un de leurs valets de les enrichir sans effort.

Mais Trump, qui est loin d’être irréprochable, vient de leur montrer qu’il était résilient et combatif, que leurs stupides critiques et prédictions étaient le dernier de ses soucis et que le dernier mot appartenait aux électeurs américains et à Dieu dont eux ne veulent plus entendre parler.

Ce sont eux qui ont maintenant du souci à se faire parce que, si l’on en croit les révélations de Julian Assange, le nouveau locataire de la Maison blanche s’est engagé à démanteler le Deep State où se font des choses bizarres et dangereuses et à sanctionner ceux qui ont inventé toutes sortes de maladies pour exterminer une partie de la population mondiale et s’enrichir sur notre dos en nous vendant des vaccins bidon.

L’Afrique n’est pas condamnée à être humiliée, pillée et dominée par l’Occident avec la complicité d’Africains incapables de penser qu’il y a des choses plus importantes que la panse. Elle peut encore se faire respecter, mieux se positionner et retrouver espoir et confiance en elle-même, à condition, bien sûr, que la majorité de ses fils et filles ne prêtent plus attention aux mensonges des médias européens, à condition surtout qu’ils se mettent ensemble et au travail. Il faut arrêter d’utiliser les armes fabriquées ailleurs pour nous entretuer. Il faut arrêter de trop danser et de trop prier.

J’ai dit, plus haut,  que Trump n’était pas irréprochable. Par exemple, j’avais été choqué que certains de ses partisans aient envahi le Capitole, le 6 janvier 2021, qu’il n’ait pas payé d’impôts fédéraux depuis dix ans, que, pendant son débat avec Kamala Harris, il ait accusé sans preuve les Haïtiens de manger les chiens et chats des Américains. Mais, j’étais certain qu’il reviendrait au pouvoir, pour les raisons suivantes :

1) Les Etats-Unis ne sont pas encore prêts à avoir une femme comme président.

2) Il avait promis qu’il mettrait fin à la guerre en Ukraine s’il était réélu.

3) Les révélations de Julian Assange sur le « Deep State » n’étaient pas bonnes pour les démocrates et ceux qui les soutiennent en Europe.

4) Il est plus disposé que ses adversaires à quitter l’arrogance et la suffisance américaines pour discuter avec la Russie, la Corée du Nord et la Chine.

5) Il a toujours voulu accorder la priorité à son pays (America First), se concenter sur les problèmes de ses compatriotes au lieu de faire le gendarme du monde et de donner aux autres des leçons de démocratie qu’on n’applique pas soi-même.

6) Il est absolument contre les pratiques contre-nature que certains cinglés veulent nous imposer au nom d’une fausse conception de la liberté.

7) Il ne veut pas que son pays continue à payer pour les pays européens dans l’OTAN.

Après avoir clamé sa victoire (incontestée), il court dans les bras de Melania Trump (la force tranquille du couple). C’est quand même beau à voir.

L’Afrique ne doit pas compter sur lui pour chasser les dictateurs qui tuent les Africains insoumis et qui volent les deniers publics. Il n’a pas été élu pour ça. Lui s’est battu pour reprendre le fauteuil présidentiel. Nous devons, nous aussi, nous battre pour changer les choses dans nos pays. Cette tâche n’incombe qu’à nous. C’est notre job. Et c’est une mission que nous pouvons accomplir si nous sommes patriotes, déterminés et courageux comme lui.

Jean-Claude Djéréké

est professeur de littérature à l’Université de Temple (Etats-Unis).

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