Sur France 24, Jean-Marie Bockel, ce faux socialiste dont le président, Omar Bongo Ondimba, avait demandé et obtenu le départ du gouvernement Fillon en 2008 parce que, d’après lui, il voulait mettre fin à la Françafrique, a récemment soutenu que 3 dirigeants africains souhaitent le maintien des bases militaires françaises à Abidjan, Libreville et N’Djamena. Pour lui, l’opération Barkhane travailla tellement bien qu’elle permit au Mali, au Burkina et au Niger confrontés au terrorisme de ne pas disparaître.
Les dirigeants africains, qui auraient confié à Bockel que l’armée française doit continuer à se pavaner dans leurs pays, même l’élève du cours préparatoire sait qu’ils doivent leur pouvoir à la France, qu’ils ne sont rien sans elle et qu’ils ne peuvent donc pas dire autre chose. Tout un chacun sait que les interlocuteurs de Bockel ne sont pas libres et qu’ils ont donné simplement la réponse que la France voulait entendre.
Quand de vrais présidents seront à la tête des 3 pays, ce qui ne devrait plus tarder, on verra si Bockel tiendra le même stupide discours.
Les Africains ne souhaitent ni réduction ni cogestion des bases militaires en Afrique mais leur fermeture. Un point, un trait. Bockel, Le Drian et autres néocolonialistes, pour comprendre ce message clair et net, voulez-vous qu’on vous le dise en russe ? Les Africains exigent que vous les laissiez tranquilles parce qu’ils sont fatigués de votre duplicité, de votre méchanceté et de vos mensonges. Ils veulent passer à autre chose car, en 64 ans, vous ne leur avez apporté que la misère, le chaos et la mort.
Jean-Claude Djéréké
est professeur de littérature à l’Université de Temple (Etats-Unis)