GUINEE EQUATORIALE : Le gouvernement prend des mesures « anti-Baltasar » pour éviter d’autres scandales sexuels

Les autorités équato-guinéennes ont décidé d’installer des caméras de surveillance dans des bureaux. Une décision qui fait suite à l’affaire Baltasar. En effet, le patron de l’ANIF (Agence nationale d’investigation financière), Baltasar Ebang Engonga, haut fonctionnaire et fils du président de la CEMAC (Commission économique et monétaire de l’Afrique centrale) a vu ses sextapes fuiter sur les réseaux sociaux. Plus de 400 vidéos de ses ébats sexuels avec des femmes de personnalités politico-administratives, policières et militaires, dans ses bureau et résidence, sont devenues virales sur la toile.

Afin de prévenir de telles situations à l’avenir, le gouvernement a pris une mesure radicale : l’installation des caméras de vidéosurveillance dans les bureaux à travers le pays. Un contrat, à cet effet, a été conclu avec la société chinoise de télécommunication, Huawei, dans le but d’installer un système de vidéosurveillance dans les ministères et les tribunaux du pays.

Selon le gouvernement dont l’image a été fortement ternie par ce scandale, cette mesure vise à améliorer la « sécurité nationale » hormis le fait qu’elle garantit la « protection des mineurs ». Une première phase du projet concernera, pendant dix-huit mois, les deux capitales, politique et économique, Malabo et Bata. Peu après, le projet va s’étendre dans d’autres régions du pays.

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