BENIN : L’armée perd 28 hommes dans une attaque djihadiste (la politique de Talon en échec)

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L’homme d’affaires milliardaire devenu président du Bénin, Patrice Talon, finira son deuxième mandat de cinq ans à la tête du Bénin, en 2026, sans avoir bâti une armée puissante capable de sécuriser les frontières du pays. Il avait préféré mettre l’accent sur l’économie, les affaires, ignorant que sans la paix et la sécurité, point de prospérité nulle part dans le pays.

L’attaque djihadiste du 8 janvier 2025 est venue le lui rappeler : 28 jeunes gens tués, sacrifiés, à cause d’une politique inconséquente de celui qui dirige le pays depuis 2016. On comprend pourquoi il soutenait si fortement l’intervention de la CEDEAO au Niger activée en sous-main par la France : il pensait que la sécurité du Bénin pouvait être garantie par la CEDEAO, qui, elle-même, est une coquille vide sans l’alignement des militaires nigérians dans un conflit au long cours.

Voilà donc que le Bénin est incapable de se défendre tout seul. Depuis le 8 janvier 2025, il est en deuil, après avoir essuyé une attaque djihadiste au triple point, situé à la frontière entre le Burkina Faso et le Niger. Bilan de l’attaque : 28 soldats béninois massacrés et de nombreux blessés (sur notre photo, un soldat béninois sous-équipé, pas du tout entraîné, est envoyé au front où il y a danger).

Patrice Talon (dans les bras du président du Nigeria Bola Tinubu) a placé la sécurité du Bénin entre les mains du Nigeria et de la CEDEAO. Il a eu tort.

Selon nos informations, les assaillants étaient nettement, lourdement, armés que les militaires béninois de la fameuse Opération Mirador. Ces soldats ont été tués et brûlés sur place, poussant la hiérarchie militaire béninoise à sonner le tocsin de la remobilisation. Parce que l’armée béninoise était en sommeil, n’ayant jamais été la priorité de Patrice Talon, qui heureusement, est en phase terminale de son deuxième et dernier mandat. Il devrait bientôt céder la place à quelqu’un d’autre, le troisième mandat consécutif (qu’il cherche activement) étant chose impossible au quartier latin de l’Afrique (Bénin), tout comme au Sénégal où Macky Sall avait espérer réussir là où son grand maître politique, Abdoulaye Wade, avait échoué.

Le départ de Talon après deux mandats ne sera vraiment pas une grande perte pour les Béninois. Ce sera même un bon débarras !

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