Les trois pays, qui partagent une volonté commune de contrer ce qu’ils présentent comme l’hégémonie occidentale, avaient, déjà, organisé, ces dernières années, des exercices similaires dans la région. Il n’a échappé à personne que les trois pays sont tous membres des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) dont le rôle est de proposer une autre alternative à la gestion des affaires du monde par le G7, qui, jusque-là, évoluait, seul, sans concurrence.
Les forces maritimes de l’Iran, de la Russie et de la Chine vont mener, mardi, 11 mars, des exercices militaires au large des côtes iraniennes dans le Sud-Ouest du pays afin de «renforcer la sécurité régionale», selon les autorités iraniennes.
Les trois pays, qui partagent une volonté commune de contrer ce qu’ils présentent comme l’hégémonie occidentale, avaient, déjà, organisé, ces dernières années, des exercices similaires dans la région. Les manoeuvres «débuteront mardi dans le port de Chabahar», situé dans le Sud-Ouest de l’Iran et qui donne sur la mer d’Oman, a indiqué l’agence de presse Tasnim, mais aucune durée n’est précisée.
«Des navires de combat, de soutien des forces navales chinoises et russes, ainsi que, de navires de l’armée iranienne et des marines des Gardiens de la Révolution», l’armée idéologique de l’Iran, participeront aux exercices, a souligné Tasnim. Ils se dérouleront «dans la région Nord de l’Océan Indien» et visent à «renforcer la sécurité dans la région, et d’élargir la coopération multilatérale entre les pays participants», selon Tasnim.

L’Azerbaïdjan, l’Afrique du Sud, Oman, le Kazakhstan, le Pakistan, le Qatar, l’Irak, les Emirats arabes-unis et le Sri Lanka assisteront à ces exercices en tant qu’observateurs. La Chine déploiera «un destroyer et un navire de ravitaillement», a indiqué le ministère chinois de la Défense sur le réseau social WeChat. L’armée iranienne avait, déjà, mené en février des exercices militaires dans cette zone pour «renforcer les capacités de défense face à toute menace». Et ici, la principale menace pour l’Iran s’appelle Israël dont le premier ministre, Benyamin Netanyahu, ne rêve que d’une attaque de son armée pour détruire, complètement, l’enrichissement de l’uranium en vue de la fabrication de la bombe iranienne.