C’est une transition politique en cours au Turkménistan. Le président de cette République autoritaire d’Asie centrale, Gourbangouly Berdymoukhamedov, a décidé de quitter le pouvoir pour laisser la place à son fils.
La nouvelle de la candidature à la présidence de Serdar Berdymoukhamedov, 40 ans et actuel vice-président du cabinet ministériel, a été annoncé, mardi, 15 février, par la télévision nationale du Turkménistan.
Le quadragénaire, Serdar Berdymoukhamedov, était pressenti, depuis plusieurs années, déjà, pour prendre la relève de son père à la tête du Turkménistan. Goubangouly Berdymoukhamedov est arrivé au pouvoir en 2006 et, à partir de 2018, il a nommé son fils à différents postes clef du gouvernement.
Le président, Goubangouly Berdymoukhamedov, chef du gouvernement et du Sénat, est la principale figure de l’Etat depuis plus de 15 ans.
Vendredi, 12 février, il annonçait devant les députés une « décision difficile », celle d’engager une transition du pouvoir en mettant en place de « jeunes dirigeants ».
Serdar Berdymoukhamedov est, actuellement, la deuxième figure de l’Etat. Son influence dans le pays est très vaste et concerne principalement le domaine économique.
Agé de 40 ans, il peut, désormais, se présenter, légalement, à la présidentielle.
Le Turkménistan est doté des 4èmes réserves mondiales de gaz naturel.
98% des voix en 2017
Goubangouly Berdymoukhamedov avait été réélu en 2017 pour un troisième mandat en recueillant, officiellement, 98% des votes. Il affrontait huit candidats inconnus réduits à faire de la figuration.
Selon les chiffres de la la Commission électorale, plus de 97% des Turkmènes s’étaient rendus dans les bureaux de votes.