Alors que l’opposition unie déclare depuis des semaines que l’élection du 31 octobre 2020 ne se tiendra pas en Côte d’Ivoire à cause des raisons qu’on sait, l’Union africaine (UA), la CEDEAO, l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), la National Democratic Institute (NDI), ont, d’ores et déjà, entrepris de dépêcher des observateurs en Côte d’Ivoire pour observer une élection qui n’aura pas lieu. Une précipitation très suspecte. D’où la cinglante mise en garde du porte-parole de la désobéissance civile, Pascal Affi N’Guessan, qui a dénoncé cette complaisance plus que coupable des organismes qui courent en Côte d’Ivoire toucher des perdiems et donner quitus au « menteur d’Abidjan », organisateur d’une élection dont le résultat est connu d’avance et à laquelle il n’a pas, légalement, le droit de se porter candidat. L’observation électorale était un véritable fromage pendant l’élection présidentielle en Guinée. Rien que pour les observateurs de la CEDEAO, Alpha Condé (dont la victoire est fortement contestée par Cellou Dalein Diallo) avait dégagé une somme de 500.000 euros pour les mettre à l’aise dans leur « observation ». Le problème de ce geste présidentiel qui devait rester secret, est que les journalistes les ont surpris en train de se repartir le magot, dans un grand hôtel de la place, juste après leur conférence de presse pendant laquelle ils ont donné un satisfecit général à la tenue de l’élection. Une élection dont la tenue sens dessus-dessous a été remarquée par tout un chacun, en dehors des militants de la majorité présidentielle. On n’a, donc, pas besoin de faire la faculté de droit de l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan (du reste fermée depuis quelques jours à cause des troubles électoraux), pour savoir que la même chose se reproduira en Côte d’Ivoire, et que comme le « menteur chronique » est dans une situation beaucoup plus difficile que son ami, Alpha Condé, à cause d’une opposition unie qui lui donne du fil à retordre, il mettra beaucoup plus de moyens pour soudoyer les observateurs. Ancien du FMI, Ouattara est, naturellement, un excellent corrupteur. C’est la raison pour laquelle l’opposition unie a tenu à dénoncer cet appât de gain d’observateurs peu soucieux de l’impasse dans laquelle le président-sortant conduit la Côte d’Ivoire : « 70 morts » selon Pascal Affi N’Guessan à cause des tueries des microbes et des forces répressives du pouvoir, depuis le 6 août, date de l’annonce de la candidature anticonstitutionnelle du « menteur chronique ». Honte à l’Union africaine. Honte à la CEDEAO que préside un Ivoirien pro-Ouattara, Jean-Claude Kassi-Brou. Honte à la Francophonie dirigée par la Rwandaise Louise Mushikiwabo qui a dépêché 10 observateurs (pas plus, 10) pour cautionner la mascarade électorale de Ouattara. Honte à la National Democratic Institute (NDI) américaine qu’on découvre, aujourd’hui, comme un organe (parfaitement) corrompu. Alors que l’opposition demande à Antonio Guterres de prendre en charge la facilitation du dossier ivoirien, les Nations-Unies ont plutôt retiré pour deux semaines, au moins, leur personnel non essentiel basé en Côte d’Ivoire. Pour laisser passer l’orage ? Antonio Guterres reconnaît donc que la Côte d’Ivoire est assise sur un volcan et qu’en tant que patron de l’ONU, il n’a rien fait, par lâcheté (sans doute) pour essayer de l’éteindre. L’avenir le jugera … Porte-parole de la désobéissance civile, Pascal Affi N’Guessan a entretenu la presse, lundi, 26 octobre, entouré des chefs de partis politiques de l’opposition unie : professeur Maurice Kakou Guikahué (PDCI-RDA), professeur Georges-Arman Ouegnin (EDS), Dr Albert Mabri Toikeusse (UDPCI), professeur Mamadou Koulibaly (Lider), Danielle Boni Claverie (URD), Ouattara Gnonzié (RPP), etc. pour annoncer, une nouvelle fois, la non-tenue de l’élection présidentielle du 31 octobre (notre photo). Pendant cette conférence de presse, Pascal Affi N’Guessan, au nom de l’opposition unie, a demandé le renforcement et le durcissement de la désobéissance civile. L’assistance a applaudi…
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