Alors que les talibans se rapprochaient à grands pas de Kaboul, des journaux outre-atlantique n’arrêtaient pas de faire le parallèle avec l’échec de la guerre du Vietnam et la chute de Saïgon, en 1975. Ils reprochaient au président américain, Joe Biden, une sortie d’Afghanistan mal préparée. Une véritable fuite (de la guerre) qui ne disait pas son nom. De la même manière, partie en héros en janvier 2013, au Mali, où elle avait stoppé l’avancée des djihadistes qui voulaient prendre Bamako, l’armée française organise, aujourd’hui, sa propre fuite des lieux en annonçant la division par deux de ses effectifs dans le Sahel au moment où les djihadistes montent en puissance, malmenant les très fragiles armées du Burkina Faso, du Mali et du Niger. L’impuissance des armées américaine, britannique et française, sur le théâtre des événements en Afghanistan et dans le Sahel, est une véritable catastrophe pour les peuples d’Afghanistan et du Sahel, qui voient les djihadistes gagner un peu partout, la tête haute, la poitrine bombée, là où les armées occidentales prennent la poudre d’escampette, sans se soucier de leur image et des qu’en dira-t-on. Devant les djihadistes, force est de dire que les armées américaine, britannique et française, sont devenues des armées quelconques car elles ne font plus peur à l’ennemi djihadiste.
(La suite est à lire dans le numéro 500 de septembre d’Afrique Education disponible chez les marchands de journaux à partir du 1er septembre).
Le sommaire du numéro 500 de septembre 2021 d’Afrique Education.
COUP D’ETAT RATE A MADAGASCAR : POURQUOI LE PRESIDENT ANDRY RAJOELINA A FAILLI ETRE ASSASSINE
N.B. Le numéro 500 de septembre d’Afrique Education est en vente chez les marchands de journaux depuis le mercredi 1er septembre 2021.