COMORES: Le nouveau président Azali Assoumani a prêté serment ce matin

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C’est sous un soleil radieux, que la cérémonie d’investiture, du nouveau président de la République, Azali Assoumani, s’est déroulée, ce jeudi matin, 26 mai, dans un stade de Moroni des grands jours, qui a refusé du monde. Pas de couac, pendant la cérémonie, en dehors de quelques ratés du direct, sinon la joie et la gaieté, chez tout le monde, y compris, chez les électeurs qui n’avaient pas voté, spécialement, Azali Assoumani. Depuis ce 26 mai 2016, en tout cas, il devient le président de tous les Comoriens, sans exception.

Dans son discours, le nouveau président a montré qu’il voulait faire bouger les lignes. D’abord, par rapport au problème que les Comoriens vivent comme une humiliation, à savoir, les expulsions, depuis quelques jours, des Comoriens (de l’île comorienne) de Mayotte, le président de la République a demandé que Mayotte, fasse l’objet d’une solution politique, avec la France. Comme par hasard, depuis quelques heures, le préfet de Mayotte vient d’ordonner la fin des dites expulsions. Premier effet Azali ? La question de Mayotte, toutefois, reste posée sur le fond : à quand le retour de cette île dans le giron national ?

Le président a, aussi, fait un clin d’oeil à la 5e île des Comores en indiquant la diaspora comorienne en France, très nombreuse, du côté de Marseille et de la région parisienne. Elle doit, plus que par le passé, participer à la dynamique du développement qui va se mettre en place.

Pendant ces cinq ans qu’il est appelé à mettre à la tête des Comores, le président, Azali Assoumani, a prôné l’entrée de son pays dans l’émergence. Ce défi qu’il se lance suppose qu’il fasse de grandes réalisations dans le domaine des infrastructures (énergies, transports, services, nouvelles technologies de l’information et de la communication), et, préserve, aussi, un climat de paix et de sécurité.

Le président n’est pas contre l’aide ni la coopération. Mais il veut plus et mieux, à savoir, la diplomatie économique qui tourne le dos à la diplomatie dite de la mendicité, laquelle consiste à toujours tendre la main, au lieu de cultiver des valeurs et l’enthousiasme national en faveur des défis consensuels de l’émergence. C’est un des chantiers que compte développer le président, nouvellement, investi, maintenant que son arrivée au pouvoir a été saluée par l’ensemble de ses compatriotes, ainsi que, par trois anciens chefs d’Etat, qui ont assisté à la cérémonie d’investiture.

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