La raison est toute trouvée. La voici : des jeunes migrants marocains et algériens, souvent, de nouveaux arrivants, sont accusés d’être les principaux auteurs des agressions du Nouvel an à Cologne.
Avec l’afflux de réfugiés syriens ou irakiens, le nombre de migrants venus d’Afrique du Nord a connu un bond spectaculaire. En juin, seuls 847 Algériens et 368 Marocains avaient déposé une demande d’asile. Six mois plus tard, ils étaient, respectivement, 2.296 et 2.896. On a besoin de poser la question : où est le danger pour l’Allemagne d’accueillir même dix fois plus d’Algériens et de Marocains alors que la chancelière, Angela Merkel, a, souvent, soutenu que l’économie de son pays avait besoin de cette main-d’oeuvre bon marché et qualifiée ?
Accusées d’incurie depuis les violences de Cologne, les autorités allemandes s’agitent, donc, tous azimuts, jusqu’au plus haut niveau de l’Etat, pour tenter de réduire cet afflux.
Comme quoi, l’Allemagne a fini par s’aligner. Merkel, tout Allemande qu’elle soit, a plié.