Le Prix Nobel de chimie a été attribué, mercredi, 5 octobre, au Français, Jean-Pierre Sauvage, au Britannique, J. Fraser Stoddart, et au Néerlandais, Bernard Feringa (notre photo), pour leurs travaux sur les machines moléculaires.
Jean-Pierre Sauvage a été directeur de recherche au CNRS (Centre national – français – de recherche scientifique) et directeur du laboratoire de chimie organo-minérale de l’Université Louis-Pasteur à Strasbourg (Bas-Rhin). Ses recherches ont, largement, contribué à la compréhension des moteurs moléculaires et au développement des machines moléculaires dans des solutions liquides.
« Les machines moléculaires seront très probablement utilisées dans le développement d’objets comme les nouveaux matériaux, les capteurs et les systèmes de stockage d’énergie », a expliqué le jury du Nobel.
La chimie est le dernier des Nobel en sciences naturelles à être décerné. Celui de médecine a récompensé, lundi, le Japonais, Yoshinori Ohsumi, qui a éclairé un aspect de la régénération cellulaire, l’autophagie. Celui de physique, mardi, est allé à trois Britanniques, David Thouless, Duncan Haldane et Michael Kosterlitz, pour leurs travaux théoriques sur la matière. Suivront la paix, vendredi, l’économie, lundi, et la littérature, le jeudi suivant.