Les fédérations africaines qui ont choisi de recruter un sélectionneur non-africain, en ont eu pour leur grade. Alors qu’elles dépensent beaucoup d’argent pour leurs salaires, les résultats obtenus sont loin des espérances. Le Sénégal entraîné par le Sénégalais, Aliou Cissé, et l’Algérie par l’Algérien Djamel Belmadi, joueront la finale, le 19 juillet prochain, au Caire.
Le Sénégalais, Aliou Cissé, et l’Algérien, Djamel Belmadi, respectivement, sélectionneurs du Sénégal et de l’Algérie, croiseront le fer pour remporter le Graal le 19 juillet (notre photo). Leur savoir-faire convaincra-t-il les 13 fédérations africaines, dont les équipes étaient présentes à la CAN 19, et qui emploient à prix d’or les techniciens étrangers ? Pour des résultats à peu près nuls ! On le souhaite vivement car le domaine du football est celui qui compte les ressources humaines les plus talentueuses en Afrique. Ressources humaines qui sont, parfois, ignorées par les responsables des fédérations et des ministères africains pour des raisons extra-sportives.
Le Sénégal a éliminé la Tunisie (entraînée par le Français Alain Giresse) par 1 but 0. L’Algérie, quant à elle, a défait le Nigeria (entraîné par l’Allemand Gernot Rohr) par 2 buts à 1.
L’Afrique gagne des victoires quand elle fait confiance à ses enfants. Ce n’est pas à Afriqueeducation.com (institution qui valorise et promeut les talents africains) qu’on dira le contraire.