De Makadou Wayne, à Dakar

Le 25 février 2007, dans un élan populaire renouvelé, les Sénégalais ont, dans une large majorité, exprimé leur désir de voir Me Abdoulaye Wade, poursuivre la conduite des affaires du Sénégal, et ce dans la suite du choix historique du 19 mars 2000, qui a consacré la première alternance politique et démocratique au Sénégal.

En choisissant de se présenter à nouveau pour solliciter le suffrage des Sénégalais, Abdoulaye Wade proposait un bilan reconnu positif, grâce à des réalisations indéniables, partout visibles.

En douze ans, le Sénégal a connu de grandes mutations et réalisé des progrès dans tous les domaines, poursuivant, ainsi, sa marche résolue vers l’émergence.

En douze ans, le pays a atteint, dans un contexte de morosité économique mondiale, des performances économiques record, réussi la stabilisation de tous les fondamentaux de l’économie, avec un taux de croissance moyen annuel de 4 à 5%, un accroissement considérable du niveau du budget de l’Etat de 500 milliards à 2.200 milliards de Fcfa.

En douze ans, le Sénégal a porté le volume total des investissements privés à au moins 1.394,6 milliards de Fcfa, preuve que le Sénégal sous l’alternance, où règnent la paix, la sécurité et la stabilité, inspire confiance.

En douze ans, le Sénégal a réalisé de nombreuses infrastructures d’envergure de dernière génération avec :
– La densification du réseau routier national à travers la construction de nouvelles routes bitumées et la réhabilitation des routes anciennes,
– Le vaste programme de construction d’autoroutes, d’un nouvel aéroport, de ponts, d’échangeurs, de carrefours, de pistes de désenclavement et de production, ainsi que la modernisation du Port autonome de Dakar.

En douze ans, le Sénégal a réhabilité le réseau de transport public moribond en 2000, avec la mise en exploitation du parc d’autobus de la Société Dakar Dem Dikk, aidé au renouvellement et à la modernisation du parc de transport exploité par des privés, œuvré à la création de la Société SENBUS et de la Société SENIRANAUTO, engagé le renouvellement du réseau ferroviaire et du parc de transport par voie ferrée.

En douze ans, le Sénégal a engagé une nouvelle ère de réformes du secteur agricole, avec l’amélioration quantitative et qualitative des intrants et autres facteurs de production (semences, engrais, produits phytosanitaires), l’extension du nombre des ayants droit, la suppression des intérêts usuraires imposés aux paysans, le transport gratuit des engrais, le renouvellement du matériel agricole existant qui datait d’au moins vingt ans, le soutien continu du prix au producteur de l’arachide et la diversification agricole tous azimuts (maïs, sésame, manioc, fonio, gamme des produits horticoles, etc.) afin de garantir un revenu équitable et plus conséquent aux acteurs du monde rural, le lancement du Programme retour vers l’agriculture (REVA), le lancement de la Grande offensive agricole pour la nourriture et l’abondance (GOANA) avec des niveaux record de production jamais atteints, la réalisation de plus d’une centaine de bassins de rétention, forages et microbarrages, qui ont régénéré des zones jadis abandonnées et redonné vie et espoir à des populations vouées au désespoir et à l’exode rural.

En douze ans, les interventions dans le domaine hydraulique ont permis de porter le taux d’accès à l’eau potable à 98,5% en milieu urbain et 77,5% en milieu rural, inscrivant le Sénégal en droite ligne de l’atteinte des OMD (Objectifs du millénaire pour le développement).

En douze ans, le Sénégal a introduit des transformations radicales dans le système éducatif sénégalais, avec une vision intégrée et novatrice, de la Case des tout-petits à l’Université du futur, consacré progressivement plus de 5% du PIB et plus de 40% du budget de fonctionnement de l’Etat à la formation des ressources humaines, institué la scolarisation obligatoire continue de 06 à 16 ans, introduit l’enseignement religieux, érigé des daaras modernes, et élargi la carte scolaire et universitaire avec la création de 3 nouvelles universités à Thiès, Ziguinchor et Bambey.

En douze ans, le Sénégal a construit 692 nouveaux collèges, 108 nouveaux lycées modernes, 7 nouvelles écoles de formation des instituteurs, plus de 500 cases des tout-petits dont 184 achevées et équipées, avec un programme de renforcement nutritionnel, portant le taux brut de scolarisation élémentaire à 94,4%.

En douze ans, le Sénégal a corrigé les disparités en matière de santé, en consacrant environ 10,4% du budget national au secteur, en portant le nombre d’hôpitaux publics de 17 à 35, le nombre de centres de santé de 58 à 76, le nombre de postes de santé de 817 à 1.245, le nombre de scanners de 2 à 13, le nombre de médecins de 350 à 1016, le nombre d’infirmiers de 1.779 à 2.887, le nombre de sages-femmes de 558 à 1.032, consacré la santé gratuite pour les personnes âgées à travers le Plan Sésame, engagé la gratuité des antituberculeux, des antirétroviraux et des accouchements par césarienne, fait baisser le coût des dialyses de 50.000 à 10.000 Fcfa, tout cela dans le cadre d’une réforme hospitalière d’un type nouveau et d’une amélioration substantielle des conditions de vie et de travail des personnels de santé.

En douze ans, le Sénégal a promu l’habitat social, dans le cadre des Programmes « Une famille un toit », « Jaxaay » et « Accès massif aux parcelles viabilisées ».

En douze ans, le Sénégal a restauré la dignité de la femme grâce à un accès facilité à la terre et aux instances de décision et de pouvoir, une intégration dans les forces armées et de sécurité, introduit la dimension genre à tous les échelons de la République et à l’Union africaine et adopté la loi sur la parité intégrale.

En douze ans, le Sénégal a porté l’âge de la retraite à 60 ans, restauré l’équilibre du Fonds national de retraite, et relevé considérablement le niveau des pensions de retraite.

En douze ans, le Sénégal a apporté protection, soutien, considération et encouragement aux Sénégalais de l’extérieur.

En douze ans, le Sénégal a renforcé son système de gouvernance pour une gestion vertueuse des ressources publiques et par l’accroissement considérable des conditions garantissant la liberté et l’indépendance de la justice.

En douze ans, le Sénégal a instauré une diplomatie de développement, d’ouverture et de paix, faisant du Sénégal un partenaire fiable, respecté, consulté, écouté, devenu incontournable sur l’échiquier politique africain et mondial.

En douze ans, le Sénégal a promu des avancées démocratiques permettant au printemps des libertés d’éclore dans le pays, un modèle d’Etat respectueux des droits humains, avec une presse libre et un pluralisme politique et syndical foisonnant, un pays où chacun est libre d’exprimer ses idées et pensées, sans contraintes ni restriction, dans le respect des institutions.

Aujourd’hui, le Sénégal est à la croisée des chemins. Le succès durable pour son entrée réussie dans le cercle des nations émergentes ne fait plus de doute : il s’agit simplement de faire plus et mieux. C’est cela qui justifie la décision prise par plus de 80 partis politiques et plus de 875 mouvements de soutien, d’appuyer la candidature de Me Abdoulaye Wade au sein de la « Coalition Forces Alliées 2012 ».

« C’est la raison pour laquelle, je m’emploierai à consolider les acquis et à achever les chantiers en cours. En même temps, j’ambitionne de poser de nouveaux actes forts pour davantage changer notre vécu quotidien et répondre à la demande sociale. La demande sociale, après la remise à niveau du pays au cours de ces dernières années, sera la priorité absolue de mon prochain mandat. Elle mobilisera mes énergies, celles de mes alliées, celles de toutes les forces vives de la nation, pour un partage juste et équitable des fruits de la croissance », avait indiqué Me Abdoulaye Wade pour expliquer les raisons de sa candidature. Un nouveau septennat pour un engagement indéfectible à poursuivre l’œuvre déjà entamée, à parachever le contrat de progrès pour, définitivement, installer le Sénégal sur la voie de l’émergence.