Dans son dernier numéro 535-536 d’août-septembre 2024, actuellement, chez les marchands de journaux, Afrique Education, dans un article intitulé, « Congo-Brazzaville : La succession met le feu dans la famille Sassou-Nguesso », met en lumière la propension des autorités congolaises à presque tout payer cash ces derniers temps. Les informations de première main font état d’une grosse pénurie de liquidités au trésor public. Les négociations avec le FMI piétinent. Le pays est toujours sous embargo. Conséquence, les fonctionnaires, les retraités, les étudiants boursiers, etc. connaissent plusieurs mois de retard (on parle de quatre mois) de ce qui leur est dû. Quant aux ministres, députés, sénateurs et personnels administratifs de l’Assemblée nationale et du Sénat, considérés comme des dignitaires du régime, ils perçoivent leur argent cash sans qu’on sache, exactement, le circuit qu’il emprunte. La traçabilité financière n’existe pas dans le pays de Sassou-Nguesso. Le trésor public étant à sec, le cash vient directement d’Oyo, la ville natale du dictateur, où les caches d’argent sont multiples et variées. Si la BEAC décidait de changer les billets de banque de 10.000 et de 5.000 F CFA, il y aurait une grosse panique à Oyo et à Edou.
Une somme de 500.000 euros (pas moins) a été découvert dans les bagages d’un passager dont la destination finale, était Brazzaville, au Congo. Malgré les mesures prises pour échapper à la vigilance des douaniers du général, Amadou Konaté, la manœuvre a été démasquée.
Confortablement calé dans son fauteuil en zone sous-douane, le trafiquant des devises a été cueilli par les fins limiers maliens venus l’interpeller en douceur pour qu’il leur donne quelques explications sur le contenu d’un de ses bagages.
Ne disposant pas d’un passeport diplomatique et sans ordre de mission approprié, ni de tout autre document qui aurait pu justifier une éventuelle provenance des fonds, ceux-ci ont été, naturellement, confisqués. Le dictateur de Brazzaville n’aura qu’à passer un coup de fil à son jeune cadet, le colonel-président, Assimi Goïta, pour s’expliquer.
Les 14.000 millions d’euros de fonds pour les futures générations planqués en Chine, feraient, aussi, l’objet de négociations entre les autorités des deux pays. Celles-ci pourraient être finalisées en marge du FOCAC 2024 (Forum sur la coopération sino-africaine) qui se tiendra, à Beijing, du 4 au 6 septembre 2024. Sassou et une délégation de détourneurs de fonds, y est attendu.
Brazzaville souhaiterait le rapatriement d’une partie de ceux-ci pour payer certaines factures.
Sauf qu’il faudrait l’accord de plusieurs personnes dont Jean Jacques Bouya, Ondongo, Mboulou, Mvouba, etc., sans parler de Sassou lui-même. Le 4 septembre n’est plus très loin…
Aaah Congo-Brazzaville, terre de légendes !!!