Afrique du Sud : Mmusi Maimane, 34 ans, seulement, mais, actuel dynamique chef de l’opposition parlementaire, en tant que député et président du DA (Democratic Alliance). Au moment où Jacob Zuma multiplie des casseroles et fait perdre l’ANC de sa superbe, Afrique Education invite à suivre de très près, en 2016, et après, Mmusi Maimane. Il est, incontestablement, une figure de proue de l’Afrique du Sud de demain.
Burkina Faso : Roch Marc Christian Kaboré, président, démocratiquement, élu, le 29 novembre dernier, et qui vient de prendre ses fonctions à Kosyam. Elu dès le premier tour du scrutin, il incarne, tellement, l’espoir, et il le sait, ce qui explique le temps consacré au choix de ses collaborateurs. En tout cas, il commence très bien son job de président et sera à suivre tout au long de 2016.
Niger : Seïni Oumarou, président du Mouvement national pour la société de développement (MNSD), ancien premier ministre et candidat de son parti à l’élection présidentielle du 21 février 2016, qu’il a beaucoup de chance de gagner, le président, Mahamadou Issoufou, candidat à sa propre succession, étant devenu très très impopulaire. Ce dernier en a après tout le monde : ses adversaires de l’opposition, la presse, la société civile, etc. Hier, les chefs traditionnels ont tiré la sonnette d’alarme dans un communiqué. Le Niger court à la catastrophe.
Nigeria : Muhammadu Buhari, chef de l’Etat du Nigeria, surnommé « Baba go slow » pour sa manie de ne jamais se presser avant de prendre une décision, surtout, quand il s’agit de nommer les collaborateurs. On connaît le poids de la corruption au Nigeria. Il a juré de s’en occuper comme il le fait pour Boko Haram, avec beaucoup de succès. En tout cas, il nous change du très effacé Goodluck Jonathan.
Algérie : Gaïd Salah, chef d’état major de l’armée, est un faiseur de roi, ce qui est une tradition, dans ce pays. A la différence que cette fois-ci, c’est lui-même qui voudrait devenir roi. C’est une affaire vraiment à suivre en 2016.
Liberia : Joseph Nyumah Boakai, actuel vice-président du Liberia, depuis 2005, a été investi comme candidat du Parti de l’unité (parti au pouvoir), à la présidentielle de 2017. Il va beaucoup se dévoiler cette année dans le cadre de sa préparation, et les éternels rivaux à commencer par l’ancien footballeur, Georges Weah, lui aussi, candidat, sont en embuscade.
République démocratique du Congo : Moïse Katumbi, homme d’affaire prospère et ancien gouverneur du Katanga, demande le départ du président, Joseph Kabila, du pouvoir, dès novembre de cette année. Il est prêt à utiliser sa fortune pour y parvenir, pour l’intérêt et la stabilité du pays. Affaire à suivre.
Tout ce dossier bien intéressant à lire et à relire, et beaucoup d’autres articles intéressants les uns plus que les autres, sont dans le numéro 430-431 du 1er au 31 janvier 2016 d’Afrique Education, actuellement, chez les marchands de journaux ou bien sur la boutique du magazine en allant sur : www.afriqueeducation.com (suivre les directives du webmaster).