L’Afrique a perdu beaucoup de ses traditions et sa manière de vivre. A cause de la colonisation. Mais, petit à petit, elle semble revenir, progressivement, aux sources, en se réappropriant les valeurs perdues. C’est une bonne chose car aucun pays ne peut se développer en ignorant sa propre culture et ses valeurs traditionnelles.
« A 89 ans, je suis assis seul dans une maison de retraite, une assiette de raviolis devant moi. Je ne sais pas qui les a préparés et je ne sais pas si quelqu’un se souviendra de mon anniversaire.
J’ai trois enfants. Je ne les ai pas vus depuis longtemps. Ils m’ont amené ici en disant que c’était pour mon bien mais, au fil des jours, le téléphone reste muet. Plus d’appels, plus de visites.
Je ne suis pas en colère, juste triste. Triste parce que je ne demande pas grand-chose, juste un câlin, un mot gentil, un simple « Joyeux anniversaire, papa ».
J’aimerais juste que quelqu’un se souvienne de moi.
A mon âge, on vit de souvenirs et d’espoir. Et, aujourd’hui, j’espère que ce message parviendra à ceux qui ont oublié l’importance de l’amour et de la famille, avant qu’il ne soit trop tard ».

En Afrique, les maisons de retraite ? On n’en connait pas beaucoup ou pas du tout. Les personnes de troisième âge sont, généralement, choyées. A l’intérieur de la maison familiale. On les traite comme des bébés qui viennent de naître. On les réveille le matin, on s’occupe de leur toilette, de leur alimentation, de leurs médicaments, de tout. On leur tient compagnie d’autant qu’elles font partie intégrante de la vie dans la maison. Leurs principaux alliés, ce sont généralement leurs petits-enfants et petits-petits-enfants. On comprend que les Occidentaux envient cette façon d’être des Africains avec les personnes âgées.