AFRIQUE : Les grands savants ayant marqué l’humanité

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« Rares sont les africains d’aujourd’hui capables de vous révéler le nom d’un seul mathématicien africain ayant vécu durant l’antiquité. C’est dire l’ampleur de l’aliénation culturelle et des défaillances du système éducatif des pays africains », selon une remarque pertinente du professeur béninois, Serge Dossou.

Djehuty (-5000 ans) : (Appelé Thot ou Hermès par les Grecs), Djehuty est le premier scientifique africain de tous les temps, de l’aveu même des Grecs. Divinisé car détenteur de tous les savoirs émanant du créateur du ciel et de la terre, c’est lui qui reçut la mission divine d’enseigner ces savoirs (musique, mathématiques, écriture, spiritualité, etc.) aux hommes en tenant néanmoins compte de leur haut niveau de sagesse, condition nécessaire à toute initiation aux sciences en Afrique.

Imhotep (vers -2700 ans) : Appelé « Asclépios » par les Grecs, « Esculape » par les Romains, son nom kamit Imhotep signifie « Celui qui vient en paix ». S’il est surtout connu pour être le premier ministre du pharaon, Djoser, et l’inventeur de la médecine, il convient de ne pas oublier qu’il est le bâtisseur de la première pyramide à degrés construite en Afrique dans le complexe de Saqqarah. Ses connaissances en mathématiques et en architecture étaient donc prodigieuses. Il a, par exemple, été trouvé un document de son époque comportant une courbe avec abscisse et ordonnée.

Metjen (vers -2600) : Dans son tombeau, on retrouve la formule parfaite du calcul de la surface d’un rectangle.

Papyrus de Khaun (vers – 1 900) : Difficile de ne pas citer ce papyrus de traités de mathématique dont l’auteur reste encore anonyme. Il contient par exemple, le calcul du volume d’un grenier cylindrique, dévoile l’existence des fractions mathématiques et diverses notations algébriques.

Papyrus de Berlin 6619 (vers -1900) : Même si l’auteur reste inconnu, ce papyrus nous montre que les anciens africains maîtrisaient, déjà, la formule de la surface de la sphère, près de deux mille ans avant la naissance d’Archimède.

Néferhotep (vers – 1800 ans) : Il a vécu sous le pharaon, Sobekhotep II, de la 13ème dynastie (vers -1800 ans) et est l’auteur du papyrus Boulaq 18 (document administratif et comptable du palais de Thèbes) sur lequel apparaît la première mention du Zéro de l’histoire universelle qu’il nomme, de l’aveu de l’Egyptologue anglais, Sir Allan Gardiner, « Néférou ».

Ahmès (vers -1650 ans) : De son vrai nom « Iah Mès », à savoir, « Celui que la Lune a enfanté », Ahmès fut un grand mathématicien kamit (africain). Il est le scribe copiste du Papyrus de Rhind vers -1650 ans, soit, un traité de 87 problèmes mathématiques. Ce document africain est resté célèbre car il contient, déjà, près de 1000 ans avant Thalès et de Pythagore, les théorèmes dont ils sont étrangement affublés. Ahmès est le premier mathématicien connu au monde à avoir inscrit un cercle dans un carré. Son papyrus n’était néanmoins qu’une copie d’un document mathématique plus ancien remontant à -2040 avant l’ère chrétienne.

Amenemhat (vers -1 567 ans) : De son vrai nom kamit « Amen n hat » à savoir « Dieu est devant », il est l’inventeur de la première horloge à eau nommée Clepsydre vers – 1567 ans. Fin mathématicien, son invention permettait de mesurer précisément le temps qui s’écoulait (heures, minutes, secondes). Elle était, aussi, utilisée par les médecins kamits pour prendre le pouls de leurs patients. C’est ce que fit, plus tard, le Grec, Hérophile d’Alexandrie, dont l’eurocentrisme dit qu’il fut le premier à prendre le pouls de quelqu’un. C’est bien entendu totalement faux et vérifiable !

Sonchis ou Sonkhis (vers -600 ans) : De son vrai nom kamit « Se Ankh », à savoir, « le Vivifiant », ce grand mathématicien africain, qui enseignait au grand Temple de Saïs (dit Saou par les anciens africains) eut pour élève l’étudiant grec, qui devint, par la suite, législateur à Athènes, à savoir, Solon ( vers – 600).

Enuphis ou Enouphis (vers -500 ans) : De son vrai nom kamit «Ounefer », à savoir, « l’Etre parfait », ce mathématicien africain, qui enseignait au Grand Temple d’Iounou, à savoir, Héliopolis, eut, aussi, pour élève, l’étudiant grec, Pythagore de Samos ( vers -540 ans).

Conuphis ou Chounouphis (vers -400 ans) : De son vrai nom kamit « Knoum Néfer », à savoir, « Dieu est parfait », ce mathématicien africain, qui enseignait au Grand Temple de « Men Nefer » (Memphis), fut entre autres, le professeur du mathématicien grec, Eudoxe. Comme tous les savants kamits, il n’enseignait pas qu’une seule discipline.

Sechnouphis (vers -400 ans) : De son vrai nom kamit « Se Ankh Nefer », c’est-à-dire, (le Parfait Vivifiant), ce savant et philosophe africain, qui enseignait au grand Temple d’Iounou (à savoir Héliopolis) eut, aussi, pour élève, celui, qui deviendra le célèbre philosophe Platon (- 428 ans).

Pammènès (vers -400 ans) : Ce mathématicien kamit du grand Temple de « Men Nefer » (Memphis) eut pour élève le géomètre grec, Démocrite d’Abdère (vers -400 ans).

Euclide (vers – 300 ans) : Auteur d’un traité mathématique, qui prouve l’immense savoir acquis par l’Afrique.

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