Ingénieur, José Eduardo dos Santos, sait plier, mais, il ne rompt jamais. Alors qu’on croyait son pays couché, comme l’autre grand producteur d’or noir africain, le Nigeria, dont le président, Muhammadu Buhari, continue de se débattre auprès du Fonds monétaire international (FMI) dans le but d’obtenir un important crédit de relance, le président angolais a, contre toute attente, dit « Non Merci Cher FMI ».
Interrogé sur ce revirement surprenant, le FMI n’arrive, pas encore, à donner des indications crédibles, sur les motivations de cette décision angolaise qui a beaucoup surpris la directrice générale, la Française, Christine Lagarde. Cependant, il ne faut pas être sorcier pour savoir que le baril, actuellement, oscille autour de 50 dollars. Au moment où Luanda sollicitait le FMI, le baril était moitié ce cours actuel. Pour Ingénieur José, la rigueur dans la gestion des projets devrait aider à tenir, sans, trop s’endetter. Du coup, il vient de se donner quelques jours de repos, ce samedi, 2 juillet 2016, en Espagne, avec la première dame, Ana Paula dos Santos (notre photo).
Pour faire face aux besoins de financements, l’Angola prévoit, tout de même, d’emprunter, environ, un milliard de dollars auprès de plusieurs institutions financières étrangères. Il a mandaté la banque américaine, Goldman Sachs, pour arranger un prêt syndiqué d’un montant situé entre 500 et 600 millions de dollars, garanti à hauteur de 200 millions de dollars par la Banque mondiale.
Un deuxième prêt d’un montant de «plusieurs centaines de millions de dollars» devrait être accordé à l’Angola par la société d’investissement Gemcorp Capital, pour financer les importations de médicaments et d’autres produits de première nécessité.
C’est de cette manière que Ingénieur, José Eduardo dos Santos, a ficelé son affaire, avant d’aller se reposer, tranquillement, en Espagne, pour quelques jours, avec la première dame.