ARMES DE DESTRUCTION MASSIVE : L’Iran a la capacité de construire une bombe atomique (en réalité ne l’a-t-il pas déjà ?)

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La prolifération des armes de destruction massive se démocratise. A Grands pas. Celle-ci n’est plus seulement l’apanage des pays membres du Conseil de sécurité. Que non ! Une floppée de pays les uns moins contrôlables que les autres disposent de l’armement nucléaire : la Corée du Nord, Israël, l’Inde, le Pakistan, et malgré la surveillance dont il fait l’objet de la part des pays occidentaux, l’Iran. Israël a appelé les Etats-Unis à détruire toute possibilité de l’Iran d’avoir cet armement car il serait fabriqué pour détruire l’Etat d’Israël. Le récent voyage de Joe Biden en Israël a-t-il rassuré les dirigeants israéliens ? Voilà aujourd’hui que l’Iran déclare, tout haut, ce qu’on imaginait tout bas : la capacité de fabriquer la bombe. En effet, L’Iran a expliqué, lundi, 1er août 2022, qu’il avait effectivement la capacité de fabriquer une arme atomique. Dans une interview avec l’Iran’s Fars News, Mohammad Eslami, chef de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique (AEOI), a déclaré que l’Iran a une interaction constructive avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) et cela n’a pas été dérangé, puisque tout le nucléaire iranien, les capacités sont fondées sur le TNP et les accords de garanties. Cette déclaration devrait inquiéter l’Etat hébreu. Car si l’Iran dit qu’il a la capacité de fabriquer la bombe nucléaire, ce qu’il n’avait jamais (jamais) déclaré avant, cela veut dire qu’il en dispose, déjà, en stock, quelque part dans le pays. Mais, Israël devrait être un peu rassuré, car il disait que l’Iran veut fabriquer cette bombe pour détruire Israël. Force est de constater qu’il n’en est rien. Du moins, pour le moment. Bien que le déséquilibre de la force dans cette sous-région se fasse au détriment de Tel Aviv. Les Mollahs montrent une fois de plus qu’ils vont toujours et toujours au bout de leurs actions et de leur logique.

Selon Eslami, la philosophie derrière l’accord nucléaire de 2015, officiellement connu sous le nom de Plan d’action global conjoint ou simplement JCPOA, était que l’Iran réponde à toutes les vaines questions posées au pays. Il a ajouté que c’est pourquoi le JCPOA a été convenu d’une certaine manière, qu’il limitait la capacité nucléaire de l’Iran et obligeait l’Iran à accepter une surveillance intense de son activité nucléaire pour lever les questions.

Toutes les fausses accusations liées à PMD portées contre l’Iran ont été retirées lors de la signature du JCPOA, a ajouté le responsable, soulignant que la partie occidentale soulève à nouveau les mêmes fausses accusations pour rejoindre l’accord après l’avoir quitté. Selon le responsable iranien, il n’est pas acceptable que l’Iran subisse des pressions par des allégations aussi vaines. L’Iran a donc décidé d’éteindre toutes les caméras installées par le JCPOA afin que l’autre partie comprenne qu’elle ne devrait pas relancer la même chose, des accusations closes depuis des années, estime-t-il.

Il a poursuivi en disant que si l’autre partie est déterminée à rejoindre le JCPOA, elle ne devrait pas soulever de vaines allégations concernant une affaire qui a été classée, et si elle ne veut pas rejoindre le JCPOA, elle ferait mieux de ne pas gaspiller le temps des deux côtés. Il a confirmé les commentaires du chef du Conseil stratégique iranien pour les relations étrangères, Kamal Kharrazi, qui a déclaré que l’Iran avait la capacité technique de construire une bombe atomique, mais qu’une telle mesure n’était pas à son ordre du jour.

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