Douala est en train de pleurer depuis dimanche, quand un immeuble de 4 étages s’est écroulé en s’affaissant sur un autre immeuble moins élevé provoquant des morts en série. Dimanche, on avait, déjà, dénombré 16 morts dans les décombres, mais ce lundi, 24 juillet, 34 morts, 37 morts le mardi et 42 morts ce mercredi, 26 juillet, et 21 blessés dont certains ont le pronostic vital engagé. Le nombre de morts va encore s’alourdir car beaucoup de résidents déclarent n’avoir pas vu les leurs ni sur la liste des morts, ni dans les hôpitaux qui soignent les blessés. Cela veut donc dire que beaucoup de personnes sont encore enfouies dans les gravas. Et avec les moyens rudimentaires de secours des sapeurs pompiers de Douala, il y a lieu de ne pas être très optimiste quant à retrouver d’éventuels survivants. S’il y a de fortes pluies qui s’abattent sur Douala en ce moment et qui peuvent être à l’origine de cette catastrophe, il faut quand même dire que le propriétaire de cet immeuble ne disposait pas d’un permis de bâtir. Avant sa mort, il y a quelques années, il avait demandé à ses descendants de faire sortir tous les locataires afin de consolider le bâtiment, ce qu’il n’avait pas pu faire, lui-même, la mort l’ayant emporté très tôt. Mais, les enfants auraient tergiversé jusqu’au drame du samedi. Les contrôles sur le respect des normes de la construction sont trop lâches au Cameroun à cause de la corruption, ce qui permet à certains promoteurs d’immeubles véreux de construire dans des zones où ils ne devraient pas. C’est d’ailleurs le cas de cet immeuble qu’on avait bâti à Ndongbong, sur une zone interdite à la construction. La ministre de l’Habitat, Célestine Ketcha Courtès, a couru sur les lieux pour calmer les esprits et appeler à plus de rigueur. Car plus de 500 immeubles dans Douala ont été érigés sans respecter les normes. La ministre a demandé au gouverneur de la Région du Littoral, Samuel Dieudonné Ivaha Diboua, de faire déguerpir tout ce beau monde pour éviter d’autres drames. Cet avertissement n’a pas fini d’être commenté quant on a appris l’écroulement d’un autre immeuble de 4 étages à Douala. La loi des séries continue. Une autre bataille s’annonce donc entre le gouverneur et les futurs locataires et propriétaires de ces immeubles à problèmes dans un contexte où la pénurie de logements sociaux à Douala se passe de commentaire. Les personnes éplorées attendent les secours du gouvernement pour faire leur deuil. Cela tombe bien car le couple présidentiel, Paul et Chantal Biya, en séjour en Europe, est rentré, ce lundi après-midi à Yaoundé. Il s’est manifesté à travers ses condoléances et pourra prendre le coût des obsèques. Le dérèglement climatique fait des dégâts très importants de par le monde. Quand de grosses chaleurs provoquent des incendies gigantesques en Europe (comme en Grèce en ce moment) et en Amérique du Nord (cas du Canada), ce sont les pluies, en Afrique centrale, notamment, au Cameroun, qui empêchent les personnes de vaquer à leurs occupations quand elles ne sont pas carrément ensevelies sous les décombres de leurs habitations écroulées à cause des pluies diluviennes.
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