Paul Kagame, président du Rwanda, s’est exprimé quant aux sanctions internationales visant son pays, adoptées pour punir l’implication du Rwanda dans le conflit à l’Est de la République démocratique du Congo. « Si quelqu’un dit : ‘Hé, nous allons vous sanctionner’. Quoi ? Allez au diable », a-t-il déclaré, lundi, 7 avril, en marge des commémorations du génocide des Tutsi de 1994. Il a accusé ses détracteurs (hier ses principaux soutiens) d’ingérence : « Vous avez vos propres problèmes à régler, allez régler vos propres problèmes, laissez-moi m’occuper des miens ». Malgré les appels au retrait du mouvement et des 4 000 soldats rwandais engagés au front, aucune désescalade n’est en vue. Les sanctions de l’UE, des Etats-Unis, du Royaume-Uni, du Canada et de l’Allemagne visent plusieurs responsables rwandais et du M23. Du coup, Kagamé qui se permettait tout sous la bienveillante administration Biden, voit ses soutiens d’hier, retirer leurs financements et différents appuis, depuis que la nouvelle administration Trump a décidé de changer de fusil d’épaule. Kagamé est maintenant aux abois et ne sait plus à quel saint se vouer.

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