Moscou a ouvert ce lundi, 20 mars, une enquête pénale contre le procureur de la CPI, le Britannique, Karim Khan, et trois juges de l’instance internationale, trois jours après son mandat d’arrêt visant Vladimir Poutine pour la « déportation » illégale d’enfants en Ukraine. Karim Khan, le procureur de la CPI, est ainsi visé aux motifs d’avoir « engagé des poursuites pénales à l’encontre d’une personne notoirement innocente, combinée à l’accusation illégale d’avoir commis un crime grave ou particulièrement grave », ainsi que de « préparer une attaque envers un représentant d’un Etat étranger ». Selon le Comité d’enquête russe, « la poursuite pénale est évidemment illégale, puisqu’il n’y a pas de motif de responsabilité pénale ». Il a indiqué que Vladimir Poutine, en tant que chef de l’Etat, « jouit de l’immunité absolue vis-à-vis de la juridiction des Etats étrangers ». D’autre part, la Russie n’est pas membre de la CPI et elle ne reconnaît donc pas la compétence de ce tribunal, selon le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
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