Macky Sall, le président sortant, va quitter le pouvoir (malgré lui) alors qu’il cherchait, activement, un troisième mandat que lui ont refusé les Sénégalais, à travers des manifestations montres dans Dakar et certaines villes de l’intérieur. Des manifestations qui étaient agrémentées de grosses casses où les intérêts français étaient les plus visés. L’un des organisateurs de celles-ci, le leader du Pastef, Ousmane Sonko, ne pourra pas en bénéficier, du moins, si on tient compte de l’avis de la Cour suprême qui vient de confirmer la peine de six mois infligée à Sonko. On ne peut pas être candidat si on a sur le dos une condamnation qui traîne. Autant dire que les amis de Sonko devront utiliser un Plan B, en soutenant un autre candidat du parti, en l’occurrence, Bassirou Diomaye Faye, ou un autre candidat de l’opposition. Cela dit, sa défense est loin d’avoir abdiqué. Elle parle de recours sans qu’on sache comment elle pourra contourner la décision de la Cour suprême. Pendant ce temps, Macky Sall se dit avoir pris sa revanche contre ce trublion qui lui a barré la voie pour un troisième mandat.
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