L’ex-président ivoirien et opposant, Laurent Gbagbo, a accepté, samedi, 9 mars, d’être candidat à l’élection présidentielle d’octobre 2025, selon un communiqué de son parti. Il avait été condamné, en 2018, à 20 ans de prison pour le braquage de la Banque centrale des Etats d’Afrique de l’Ouest (BCEAO) avant d’être gracié par le président, Alassane Ouattara, en 2022. Ce procès avait été initié, de l’avis de certains Ivoiriens, pour maintenir Gbagbo dans une situation politique inconfortable en Côte d’Ivoire, dans la mesure où la CPI (Cour pénale internationale) où Ouattara l’avait envoyé pour y être condamné et emprisonné, le relâchait pour absence de preuves suffisantes. La CPI, comme on pouvait s’y attendre, a prononcé un non-lieu et ordonné le retour de l’ancien président dans son pays. Mais, ici, la condamnation de 2018 lui interdit de prendre part au jeu électoral dans son pays : il ne peut s’inscrire sur aucune liste électorale, ne peut être candidat à aucune élection. A moins qu’il bénéficie d’une grâce présidentielle que seul le président peut lui accorder. Ouattara la lui donnera uniquement s’il est convaincu que sa participation à cette présidentielle ne la lui fera pas perdre car Ouattara s’active pour un 4e mandat.
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