Un tribunal de Dakar a condamné, jeudi, 1er juin, l’opposant sénégalais, Ousmane Sonko, candidat à la présidentielle de 2024, à deux ans de prison ferme pour « corruption de la jeunesse ». Il a été en revanche acquitté des faits présumés de viols. Cette décision de justice hypothèque néanmoins sa candidature à la fonction suprême. Ousmane Sonko qui est sorti 3e lors de la précédente élection présidentielle, est devenu, au fil des ans, un homme politique populaire. Il conserve de bonnes chances d’être élu si le président-sortant, Macky Sall, ne brigue pas un 3e mandat auquel il ne doit pas théoriquement avoir droit, à moins de bénéficier d’un système de tripatouillage dont le secret est détenu par le seul Conseil constitutionnel. Le discours souverainiste et panafricaniste d’Ousmane Sonko, ses diatribes contre « la mafia d’Etat », les multinationales et l’emprise économique et politique exercée, selon lui, par l’ancienne puissance coloniale française lui valent une forte adhésion chez les moins de 20 ans, qui représentent la moitié de la population et ont faim de travail et de perspectives.
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