SEISME EN TURQUIE ET EN SYRIE : Plus de 44.000 morts (Les deux pays appellent à l’aide)

Plus d’une quarantaine de pays ont envoyé des secours pour essayer de sauver des vies en Turquie et en Syrie. L’Organisation mondiale de la santé parle de 26 millions de personnes touchées. Plus de 32.000 sauveteurs sont mobilisés pour venir les Turcs et les Syriens en aide, mais, parfois, les voies pour les atteindre sont obstruées. Les querelles politiciennes et géo-stratégiques n’ont plus cours, l’essentiel c’est de se donner la main pour sauver les âmes en souffrance. Russes, Américains, Français, Anglais, Canadiens, Japonais, Chinois, Indiens, etc. et d’autres sont déjà à l’oeuvre, avec leurs chiens renifleurs et des appareils qui détectent la respiration humaine même si on est enfoui deux cents mètres sous les gravas. L’Afrique n’est pas en reste. Les gouvernements du Sénégal, d’Algérie, d’Egypte, pour ne citer qu’eux, ont envoyé des équipes de secours dans les deux pays. Le bilan est déjà très lourd avec près de 44.000 morts (39.000 en Turquie et 6.000 en Syrie) ce matin mais celui-ci risque encore de s’alourdir car les recherches se poursuivent. On compte plus de 90.000 blessés et 13.000 immeubles détruits. Cette situation risque de déstabiliser le président turc, Recep Tayyip Erdogan, qui aura une élection présidentielle périlleuse en mai prochain. Déjà, ses opposants l’accusent d’avoir permis la construction d’immeubles qui se sont affaissés comme des châteaux de carte. Quelques-uns ont résisté. Son pouvoir à cause de la corruption, n’aurait pas exigé la construction d’immeubles en tenant compte des normes sismiques. Le débat ne fait que commencer et Erdogan doit utiliser tout son savoir-faire politique pour ne pas rater une élection à cause d’une catastrophe naturelle ne dépendant pas de sa volonté. Le séisme était de magnitude 7,8. L’heure n’est plus à la polémique, mais à l’action. Objectif : sauver des vies !