Le Sénégal est en ébullition même si la situation ce vendredi, 2 juin, était moins dangereuse que celle d’hier où on a enregistré 9 morts. Un dixième mort s’est malheureusement ajouté ce vendredi matin mais il y a eu énormément de dégâts et de destructions dans tout le pays. On note que les manifestants sénégalais sont vraiment organisés pour mener une guérilla interne. L’armée a même fait son entrée dans Dakar pour faire face à toute éventualité. On en est là au niveau sécuritaire car, jeudi, la police a reculé face à la furie des manifestants. Ce 2 juin, la brigade de Cap Skiring a subi une forte attaque d’assaillants bien armés qui voulaient s’emparer de cette unité qui abrite beaucoup d’armes et de munitions. Les intéressés voulaient se servir visiblement pour les échéances futures. L’attaque a été repoussée mais cela n’est que partie remise. La manifestation a provoqué, dans Dakar, Ziguinchor (le fief de Ousmane Sonko que Macky Sall veut mettre en prison pour ne pas participer à l’élection présidentielle de février 2024) et dans plusieurs localités intérieures du pays, énormément de destructions. Les intérêts français ont été nettement ciblés, les stations service Total, les magasins Auchan, etc. L’archevêque de Dakar, Mgr Benjamin Ndiaye, a longuement pris la parole pour calmer les esprits et rappeler le caractère tolérant des Sénégalais, ce qui ne transparaît plus dans les comportements ni de l’Etat qui semble être à l’origine de cette violence, ni des manifestants qui refusent de se laisser faire. Face à cette situation, on n’imagine pas que le gouvernement prenne la décision d’arrêter Ousmane Sonko (qui vient d’être condamné à deux ans de prison) pour justement le mettre en prison. Les violences deviendraient incontrôlables. Au même moment, le Dialogue politique que le président de la République a convoqué est en train de se tenir, malgré le boycott d’une bonne moitié de l’opposition, mais il perd tout son intérêt devant la réalité de la situation que tout le monde vit dans le pays.
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